Voici ce qui s'est vraiment passé dans l'affaire du jeune dealer à l'umminté diplomatique

Biya Climat Macron Il est le fils du chef du bureau administratif et financier à la mission militaire de l'ambassade

Fri, 22 Dec 2017 Source: Boris Bertolt

Le fils du fonctionnaire de l’ambassade du Cameroun soupçonné de trafic de drogue n’est pas l’enfant d’un jardinier, mais celui du Chef du bureau administratif et financier à la mission militaire auprès de l’ambassade du Cameroun à Paris, Wanji wanji Jean Jules, adjudant-chef de l’armée de l’air. Cet enfant de 20 ans selon le sénateur Christian Cambon sera rapatrié au Cameroun demain suite à un entretien avec l’ambassadeur du Cameroun, MVONDO Ayolo.

Selon nos sources, la police française du groupe des Stup de Paris XIII a pénétré dans la résidence de l’adjudant-chef Wandji Wandji Jean jeudi dernier, Paul Biya se trouvait encore en France. Ils ont fouillé la maison et retrouvé un téléphone portable et 480 euros. Ils ont embarqué le jeune. Il s’agit pourtant de la résidence d’un diplomate protégé par la convention de Vienne.

Alerté dans la soirée, Wandji prend attache avec Jules Alain Sangale 2ème secrétaire de l’ambassade du Cameroun en France qui lui confirme que son fils est protégé par l’immunité diplomatique et que les policiers n’avaient pas le droit de pénétrer dans sa résidence. Or les policiers affirment avoir des preuves sur son implication dans le trafic de drogue. Ce qu’il nie.

Rendu au poste de police, Wandji brandit son immunité diplomatique et celle de son fils. Il souligne que son fils est juste un délinquant qui ne va pas à l’école depuis un an et nie toute implication. Or les stupps l’ont déjà remarqué et soupçonné également son père qui affirme que c’est lui qui a offert le téléphone à son fils qui contient des éléments de preuves ainsi que la somme de 480 euros.

Dans la soirée, la police souligne qu’elle ne peut pas libérer le jeune sans une décision du juge. Le jeune de 20 ans va passer la nuit et c’est le lendemain qu’une juge ordonnera sa libération immédiate compte tenu de son immunité diplomatique.

A la suite de la publication de l’article par Le Parisien, le ministre français des affaires étrangères est saisi. A travers une correspondance à l’ambassadeur du Cameroun, le quai d’Orsay fournit des explications sur ce qui aurait pu constituer un incident diplomatique et affirme étudier la levée de l’immunité du jeune. Au même moment, l’adjoint à l’attaché de défense, Zembou va envoyer un message FLASH au ministre de La Défense Beti Assomo. C’est comme cela qu’après discussions entre l’ambassadeur et Wandji, la décision est prise de renvoyer l’enfant au Cameroun.

Face à l’évolution médiatique, le maire de Villejuif dans le Val de Marne saisit le sénateur Christian Cambon du Val de Marne et exige le rapatriement du jeune camerounais. Le sénateur prend attache avec l’ambassadeur MVONDO Ayolo qui lui confirme que ce sera fait. Ainsi, ce jeune délinquant arrive à Yaoundé ce vendredi à bord d’un vol AIR FRANCE.

Auteur: Boris Bertolt