Si ELECAM/RDPC s'entête, s'obstine, s'acharne à trouver toutes sortes de pirouettes pour ne pas publier LA LISTE NATIONALE que lui IMPOSE pourtant la loi, c'est que c'est précisément LÀ que se trouve LE CŒUR de la fraude.
C'est précisément dans cette liste nationale qu'on découvrira les doublons, les inscrits fictifs, les décédés... tous ceux qui gonflent artificiellement cette liste pour assurer à Paul Biya une victoire fabriquée, comme depuis 42 ans.
Si ELECAM/RDPC n'avait rien à cacher, pourquoi tant de mystères pour une simple formalité ? C'est parce que le voleur essaie de protéger son butin aussi longtemps qu'il le peut encore.
La machine à fraude fonctionnait bien tant que personne ne mettait le nez dedans, sauf que Maurice Kamto, en s'y intéressant de très près, veut gâter le business d'ELECAM/RDPC qui a choisi non pas la transparence, mais la stratégie de l'USURE, un peu comme si vous demandiez à un chasseur d'aller attraper en même temps 360 lièvres multiplié par le nombre de pièges déposés dans chaque bureau de vote, et en veillant à ce que les lièvres que vous avez déjà réussi à attraper ne s'échappent pas pendant que vous courez derrière les autres…
C'est en substance ce que répond ELECAM/RDPC à Maurice Kamto dans cette lettre.
Ce que doit savoir Paul Biya et son régime, c'est que d'autres dictateurs ont fait pire que lui pour se maintenir éternellement au pouvoir. Qu'en reste t-il, sinon de tristes souvenirs ?
Vivement la Renaissance