William Bayiha posant avec le jury de sa soutenance
J'ai soutenu avec succès ma thèse de doctorat à l’Université de Montréal ce jeudi.
Ce travail est intitulé « Géopolitique de la santé : guerres paradigmatique fratricides et mortelles entre médecines du monde ».
La thèse a été reçue avec la mention exceptionnelle, obtenue les félicitations du jury et recommandée à la publication dans une « grande maison d’édition ».
À cela s’ajoute une considération sur la liste d’honneur du recteur.
C'est la plus haute distinction dans ce grade à l’Université de Montréal.
Au-delà de cette mention extraordinaire, il s'est agi de l’aboutissement d’un travail d'une rare intensité.
J'ai été amené à penser les relations internationales non pas en termes d’États, mais en m’intéressant aux mentalités, aux questions et aux réponses que différentes régions du monde construisent autour de la santé.
L’enjeu, pour moi, est de trouver des ressources intellectuelles pertinentes pour faciliter la collaboration démocratique et en raison entre différentes médecines du monde qui se rencontrent déjà dans nos pays.
Nombreux d'entre vous ont fait le déplacement du campus de Côte-des-Neiges ou suivi les échanges en ligne. Je vous en remercie.
En attendant de devenir « docteur l’eau-l’eau » sur Facebook, j'aimerais me souvenir de cette devise laissée en héritage aux anciens du Collège d’enseignement secondaire (aujourd'hui lycée) de Makondo dans la Sanaga-Maritime par feu le professeur Joseph Mboui : « Le génie est le fruit d'une longue patience ».