Dans un communiqué de presse rendu public le 19 mai dernier, Josué Meyoua Me Mah, l’ancien Délégué régional des Transports du Centre, indiquait aux chauffeurs de taxi de la ville de Yaoundé un certain nombre de mesures.
À savoir: «la réhabilitation des carrosseries défectueuses, l’adoption d’une couleur unique sans fantaisie, l’amélioration du confort intérieur des taxis, la numérotation des portières avant de chaque taxi sur fond rond visible à distance, l’immatriculation obligatoire des taxis, la dotation d’un poste de radio à chaque taxi». Ces mesures ont été prescrites dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations féminine qui se déroulera au Cameroun en novembre prochain.
Le quotidien Le Jour édition du 5 juillet 2016 constate qu’un mois après la sortie de l’ancien Délégué régional des Transports du Centre, rien n’a été fait dans ce sens. Dans la capitale politique du Cameroun Yaoundé circulent toujours des véhicules délabrés avec des caractéristiques qui donnent parfois le frisson. «Absence de phares, rétroviseurs inexistants, pares brises, sièges détériorés, peinture abimée», liste le quotidien.
Du côté du Syndicat de Transports Urbains, on tente de justifier cette attitude de propriétaires de taxis. «Lorsque la mesure a été rendue publique, nous avons organisé la campagne de sensibilisation des taximen au sein de notre syndicat, mais nous avons arrêté parce que le nouveau délégué ne nous donne pas l’impression qu’elle va continuer dans la même lancée. Nous attendons de voir», indique Patrice Samen, le Président du Syndicat.
Toutefois, une source à la délégation régionale des Transports pour le Centre indique que la mesure prise par Josué Meyoua Me Mah aujourd’hui muté dans la Région de l’Adamaoua reste d’actualité. Une communication dans ce sens sera faite dans les prochains jours.