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Patrimoine: Quand l’Afrique s’éveillera

Sam., 12 Sept. 2015 Source: Rita Diba

La fondation du Pr Kum’a Ndumbe III y travaille à travers un programme septennal.

Sept projets. D’une durée de 7 ans. Avec des temps d’exécution se chevauchant. Réunis au sein d’un programme intitulé « L’Afrique et les Africains : de l’origine de l’Humanité à la renaissance au 21e siècle. Contribution au dialogue international, au développement endogène et à la paix durable ». Une initiative de la fondation AfricAvenir International, dont le siège se trouve à Bonabéri, qui a pour objectif global d’accompagner les fils du continent dans la réappropriation de leur mémoire.

En détail, le premier projet porte sur la préservation et la transmission de la mémoire collective africaine à travers la publication de témoignages recueillis il y a plus de 20 ans, de vieillards ayant vécu la colonisation. Ce travail n’a pas pu être publié plus tôt faute de moyens.

Mais la fondation a trouvé un partenaire allemand, la Gerda Henkel Stiftung, qui va permettre l’édition en langues locales, en français, anglais… Le projet n°2, c’est l’éducation par le cinéma. Le but, c’est de collecter des films faits par les cinéastes africains et d’ascendance noire sur la mémoire collective du continent, qui vont s’ajouter à la banque de donnée déjà constituée de 150 œuvres. Avec à terme des projections régulières et aussi des prêts aux écoles, aux universités, etc.

Le projet n°3 a pour objectif de rappeler que les Africains n’ont pas fait que subir la science, ils en ont parfois été à la base. Le Pr Kum’a Ndumbe III, fondateur d’AfricAvenir, prend l’exemple de l’Os d’Ishango, considéré comme le premier objet mathématique de l’Humanité, trouvé en République démocratique du Congo et datant de plus de 20 000 ans avant Jésus-Christ, célébré par un grand monument à Bruxelles en Belgique.

La 4e idée concerne la réhabilitation, l’extension, la digitalisation et le service en ligne de la bibliothèque Cheikh Anta Diop. Ce qui amène au 5e projet, la réfection et l’agrandissement du siège de la fondation créée il y a 30 ans, désormais dépassé. La bâtisse va donc être transformée en un bâtiment moderne de 5 étages.

Projet 6, la construction d’une branche AfricAvenir à Ngousso à Yaoundé. Dernier point et pas des moindres, le lancement d’un programme de master et de doctorat appelé « Leadership management in African Affairs ». Histoire de former des diplômés africains en s’appuyant sur les réalités et spécificités africaines.

Et le programme, une fois exécuté ne sera pas seulement utile aux natifs du continent, mais aussi au monde entier. Permettre à l’Humanité de redécouvrir l’Afrique.

Auteur: Rita Diba