Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration
Ligue 1Les clubs de Douala et de la région de l’Ouest font désormais la loi dans le championnat d’élite.
Douala en locomotive
Au cours de cette saison 2015, les équipes de la capitale économique (Union, Botagofo et New stars notamment) ont donné des sueurs froides à Coton sport, qui n’a pu conserver son titre qu’à l’issue de l’ultime seconde du championnat. Le champion du Cameroun n’a obtenu que 5 points sur 18 possibles contre ces trois équipes. Au final, Douala place trois clubs dans le quatuor de tête.
N’eût été les problèmes administratifs qu’a connu cette saison Astres, dauphin de Coton en 2013, la ville aurait même pu faire mieux. Les clubs semblent tirer profit du tissu économique de la cité ainsi que de sa politique de formation des jeunes. Ils ont animé le championnat, en prônant pour la plupart, un jeu plaisant porté vers l’avant.
Du côté d’Union par exemple, le recrutement comme entraîneur de Diallo Siewé, formateur dans l’âme et transfuge de la Fundesport Academy, laissait entrevoir une évolution du jeu pratiqué par l’équipe. Du côté de New stars, c’est également la philosophie pratiquée depuis l’accession du club dans l’élite il y a quelques années.
Ce n’est sans doute pas un hasard si deux des trois meilleurs buteurs du championnat, Ebah Tobie et Basile Baba, évoluent dans cette équipe. Mieux, six des meilleurs buteurs du championnat viennent des clubs de Douala. Avant les quarts de finale de la coupe du Cameroun ce dimanche, on constate d’ailleurs que la capitale économique compte deux clubs (Botafogo et Astres) à ce niveau.
L’Ouest se densifie
Avec la montée dans l’élite d’Aigle de la Menoua et de Racing de Bafoussam, la région de l’Ouest confirme son emprise sur le championnat professionnel, à travers le nombre de ses pensionnaires. La saison prochaine, l’Ouest alignera six équipes en Ligue 1 (Unisport, Panthère, Bamboutos, Lion blessé et les deux promus). Fovu, pour sa part, a été relégué après un problème administratif. Un succès qui doit également beaucoup au paramètre financier, mais également par leur assise communautaire et la ferveur des supporters.
Le Centre à la traîne
Dans la région du Centre, la saison a été marquée par la relégation de Tonnerre, l’un des deux clubs mythiques de la capitale, Yaoundé. Son rival, Canon, a été sauvé in extremis. Cosmos après une saison 2014 réussie (2è au classement) a connu plus de difficultés cette année, au point de n’acquérir son maintien qu’à la dernière journée.
Après son élimination en Ligue africaine des champions, le club a eu de la peine à revenir aux compétitions domestiques. Dragon, club historique revenu dans l’élite, a juste assuré son maintien à l’issue d’une saison moyenne.
Apejes continue malgré tout à entretenir la flamme. Ce club formateur a généralement régalé le public lors de ses sorties. De grands espoirs sont également fondés sur Eding sport FC de la Lékié qui accède à la Ligue 1, seulement quatre années après sa création.
