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Etoudi: Odeur d’un complot contre le chef de l’Etat?

Palais De L'unité Palais de l'unité

Mar., 19 Juil. 2016 Source: Jean Lambert Belinga

Eloigné de son épouse, de ses enfants et de son fidèle collaborateur Martin Belinga Eboutou, le président de la République passerait des moments difficiles depuis le 20 mai 2016. Qu’est ce qui se trame derrière le père de la nation à l’approche de la présidentielle 2018 ?

Les persécutions, les confiscations, les oppositions et les dénonciations fusent de partout et sont centrés sur un seul homme, le président de la République du Cameroun. Les épreuves du président, peut-on ainsi dire. Mais ces périodes difficiles à vivre sont la spécificité des grands hommes d’Etat dont le destin aura fait d’eux les élus de la réussite. Alors qu’il venait de poser un acte diplomatique et politique important qui balise la continuité de son règne en libérant l’avocate franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum, toute la communauté internationale et la France, elle-même, ont apprécié ce grand geste d’homme d’Etat à sa juste valeur.

En dépit des remous d’une certaine opinion relevant l’impartialité de Paul Biya au sujet de l’opération épervier, le président national du RDPC dans ce cheminement aura déjà gagné plusieurs voix pour la prochaine élection présidentielle. Cet acte de paix et de coopération avec la France lui permet de marquer un nouveau pas. Au sujet d’un éventuel complot contre le chef de l’Etat camerounais, l’affaire de Brenda Eyenga Anastasie, sa fille, n’a pas encore fini d’imposer son caractère destructeur dans l’esprit du président de la République.

Les tumultes vont bon train et les détracteurs sont tapis dans l’ombre pour mettre le feu dans la maison afin que cette situation déjà critique dégénère. A 83 ans, un homme de 3ème âge portant une responsabilité énorme ne devrait pas vivre de telles épreuves. A présent, Paul Biya vit dans un isolement voire une solitude à cause de l’éloignement de son épouse, de ses enfants et de Martin Belinga Eboutou, son directeur du Cabinet civil. En dépit d’une sécurité physique qui n’est pas à décrier, d’autres mécanismes néfastes peuvent intervenir s’il se perpétue dans cette attitude.

Le cas du ministre Belinga Eboutou Inquiète

L’opinion pointe un doigt accusateur sur le clan du G18. « Qui vit haït de tous ne saurait longtemps vivre », pense Sembene Ousmane, écrivain et poète sénégalais. De tous les proches collaborateurs du chef de l’Etat, depuis son accession à la Magistrature suprême, Martin Belinga Eboutou, le ministre directeur du Cabinet civil suscite de la haine qui amène certains à penser à son élimination physique par tous les moyens.

Mais que reproche-t-on à cette personnalité de 76 ans si proche de Paul Biya depuis presque 30 ans de compagnie ? Est-il le seul directeur du Cabinet civil que le chef de l’Etat camerounais a déjà choisi ? A priori non !

Ce portefeuille ministériel de toutes les convoitises a déjà tendu la perche à plusieurs compatriotes parmi lesquels : Alain Edgar Mebe Ngo’o, Antoine Zanga, Laurent Esso, Jean Baptiste Beleoken, Robert Mbella Mbappe, Abouem Atchoyi et bien sûr Belinga Eboutou.

Cette disposition de Sa Majesté de Nkilzock à faire la différence des autres dans la fidélité, la loyauté, la rigueur et la bonne vision des dossiers d’Etat lui vaut la catastrophe qu’il supporte aujourd’hui.

De retour d’un long voyage en suisse au côté de Paul Biya, le ministre directeur du Cabinet civil vient de repartir grâce à une évacuation sanitaire ordonnée par le président de la République, qui a vu le danger venir vers son fidèle des fidèles.

Loin d’être une maladie qu’il a toujours combattue pour garder sa forme, Belinga Eboutou serait victime d’une foudre qui vient de paralyser ses jambes. Une maladie mystique à n’en point douter qui serait une constellation des pouvoirs occultes et sorcellerie de ses détracteurs qui usent de tous les moyens pour faire partir Belinga Eboutou du Cabinet civil.

Mais grâce à Dieu, il est possible que le DCC revienne au Cameroun marchant sur ses deux pieds.

Auteur: Jean Lambert Belinga