Lili, la mascotte de la CAN 2016
Depuis la présentation du titre «Hommage aux footballeuses» le 18 octobre 2016 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé, le chant ne fait pas l’unanimité. Les uns et les autres apprécient ou dévalorisent l’hymne de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine alors que l’organisation de la compétition intègre d’autres aspects beaucoup plus importants. «La bonne préparation intègre d’autres aspects qu’il ne faudrait pas négliger à l’instar des infrastructures, les aspects évènementiel et culturel. Il est difficile aujourd’hui d’avoir une idée claire sur le niveau de réalisation des stades, des annexes, des hôtels, des structures sanitaires et bien d’autres dans les villes devant abriter les matchs», indique le quotidien L’Epervier Plus du 17 octobre 2016.
Le journal déplore le fait que «ceux qui sont chargés de relayer la bonne information au public ont plié leurs plumes vers la polémique. On ferait même déjà croire aux Camerounais qu’une fois le choix de l’hymne raté, il n y a plus rien à faire, le reste sera un fiasco. Pourtant, une compétition comme celle de la CAN, nécessite une forte mobilisation et par conséquent, une union sacrée autour de la chose», souligne le journal.
Concernant les infrastructures hôtelières et autres, beaucoup reste encore à faire. Il est également question de préparer le grand jour de la cérémonie officielle d’ouverture en novembre 2016 au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, devant le chef de l’État, les responsables de la Confédération Africaine de Football (CAF), les responsables de la Fédération Internationale de Football (FIFA) et bien d’autres invités de marque. Il est question pour le Cameroun de valoriser sa culture et soigner davantage son image à l’extérieur.
Le volet purement sportif est également négligé par les observateurs. Le suivi des préparations techniques, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), bref il est important de savoir comment les Lionnes indomptables de football se préparent et comment elles sont psychologiquement et techniquement soutenues. Pour L’Épervier Plus, Ismaël Bidoung Kpwatt, ministre de l’Éducation Physique et Sportive (MINSEP), par ailleurs Président du Comité local d’organisation de la CAN a besoin de suggestions constructives, des conseils, et non des invectives et des sujets à polémique de nature à créer diversion.
