Lili, la mascotte de la CAN 2016
Selon Le Quotidien de l’Économie par le 21 novembre 2016, la CAN 2016, une compétition sensée drainer plusieurs milliers d’étrangers dans notre pays en cette période et booster l’économie semble timide. La communication sur l’événement semblait ne pas être assez. Le public ignore beaucoup de choses et «il ne se sent pas concerné».
Par exemple, quelques jours avant le lancement de la compétition, le journal a approché quelques personnes dans la ville de Douala. Il était ahurissant de les entendre. «Je crois que la CAN va se jouer à Yaoundé et à Douala du 19 novembre au 5 décembre», lance un conducteur de moto. «Non c’est à Douala, Yaoundé et Bafoussam. C’est pour ça que Camair-Co va désormais desservir la Région de l’Ouest», renchérit un autre, sûr d’avoir la bonne information.
À Limbe, l’une des villes hôtes de la compétition, les populations savent que la compétition s’y joue, rien de plus. «Dans les méandres de la ville, aucune affiche, aucune banderole, aucun dépliant ni flyers n’a annoncé la compétition. La presse locale quant à elle, se réjouit de voir débarquer dans la ville, des confrères de la métropole. Les hôtels ne font pas le plein», déplore le quotidien.
Le budget alloué à l’organisation de la CAN est de 5 milliards de FCFA. Selon le journal, seul 40% de ce budget a déjà été décaissé jusqu’ici. Le Comité d’Organisation de la CAN (COCAN) promet un revirement de la situation durant la compétition, et les lionnes ont reçu beaucoup de promesses: «Prime de participation à 500 000 FCFA par joueuses, celle de qualification pour le second tour à 5 millions de FCFA chacune, celle de qualification pour la finale 8 millions de FCFA et celle du trophée remporté à 10 millions de FCFA».
