Opinions

Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Pays

Crise anglophone: un échec prédit aux émissaires de Biya

Philemon Yang Cabinet Government Ministers Il ne sert a rien de négocier avec les populations selon l'analyste

Dim., 15 Oct. 2017 Source: via page facebook Boris Bertolt

Dans les années 1990, un groupe de scientifiques italiens, specialistes du système nerveux, a fait une decouverte remarquable en etudiant le cerveau des singes; ils ont decouvert que certains neurones moteurs (responsable des mouvements du corps) de ces primates étaient excités quand ils effectuaient des gestes particuliers (par exemple tirer une manette pour obtenir une cacahuete ou une banane).

Mais le plus interessant dans leur trouvaille était que ces memes neurones étaient "également" excités quand ces singes observaient "d'autres" faire le meme geste! Ils ont donc appelés ces neurones, les "#neurones_miroirs".

Cette excitation neuronale signifie que les primates eprouvent une sensation analogue en faisant tel ou tel geste ou en l'observant. Ils sont donc capables de se mettre à la place de l'autre et percevoir ses mouvements comme s'ils le faisaient eux memes et les effectuer si possible eux memes par la suite. Ce comportement est le socle de la #socialisation des etres vivants du règne animal.

Des experiences plus recentes ont montré la présence des "neurones miroirs" chez l'homme à un haut degré de sophistication. Si les primates sont capables de voir une action du point de vue de celui qui l'execute, imaginer ses intentions et d'etre stimulés par cette action, l'homme est capable de bien plus davantage .

Les hommes ne vivent pas en troupeau comme les singes, mais en groupes sociologiques (Race, continent, Pays, Region, tribu, clan, groupe professionnel ou amical , etc...). ils ont donc tendance à se "singer" et effectuer les memes comportements ou actions. Donc, en fonction du centre d'interet de ce(s) groupes, ils ont tendance à dupliquer les memes gestes actions, comportement, raisonnement, (re)sentiments, revendications , etc.... à partir personnes ou d'élements declencheurs.

Par exemple une grève peut se declencher dans un petit groupe d'avocats anglophones, puis s'etendre, grace à cette capacite à se "singer", à tous les avocats anglophones, puis des enseignants anglophones, puis toute la societé anglophone et paralyser completement cette partie du pays.

Pour resoudre la crise, il est inutile de constituer des delegations plethoriques et budgetivores pour aller negocier ou discuter avec des populations qui ne sont que des executants , en aval de la chaine. Après la (finalement) très mauvaise decision de dissolution du "consortium", il faut plutot en urgence (il n'est jamais trop tard) identifier les leaders et donneurs d'ordre et "travailler sur eux".

Avant l'avenement d'internet et des reseaux sociaux, il aurait peut etre juste fallu de "neutraliser" comme cela s'est fait avec les Um Nyobe et Moumie,etc... A notre époque, il faut negocier et si possible anticiper!

La 1ere tache consiste deja peut etre à savoir qui sont les vrais leaders, meneurs , declencheurs/donneurs d'ordre de ces comportements contestataires, voire hostiles à la patrie. Les Avocats? les enseigants? Tassang? Ayah Abine? Sisiku? Agbor Nkongho? Mancho Bibixy? Wirba? etc...? Des qu'on aura fini en toute objectivite ce travail, il faudra donc reussir à les dissuader de declencher, voire inverser ces comportements qu'on juge peut etre dangereux. Dans une crise, on prend en compte tous les elements importants. Meme si c'est le diable , il faut faire avec! A ce niveau, la politique de l'autruche devient suicidaire!

Bon courage tout de meme à ceux gerent cette crise au quotidien. Je sais que ce n'est pas facile !

Auteur: via page facebook Boris Bertolt