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Occultisme: lettre à Mgr Jean Mbarga sur l'exécution de la mère et de l'enfant

Exécution Montage8 Image de l'exécution sommaire de la dame et son enfant par des militaires dans l' Extrême-Nord

Lun., 27 Août 2018 Source: BOUTOUT LOMBEKE

Le verdict de la nature sur l’état du Cameroun, par le fait du crime sur mon ouvrage « un enfant dans un mortier ». L’armée du Cameroun accusée d’avoir fusillé une femme et son enfant attaché à son dos.

1) La grande symbolique de l’exceptionnalité du particularisme de l’humanité nègre illustrée en la mystique de la femme noire portant son enfant au dos

Une fois je fis un écrit de toute adresse à la dame Simone Veil. Je l’informai du malheur qui m’accablait. Avoir été la pauvre victime de vol et plagiat d’un ouvrage que j’ai conçu. Son titre est « un enfant dans un mortier ». Un autre ouvrage dont l’auteur est Scholastique Mukasonga fut publié en France, portant le titre « notre dame du Nil », cependant avec les mêmes thématiques, schémas et styles d’inspiration que le mien. Cette énorme tristesse m’obligea plus tard à produire un nouvel écrit à l’endroit de l’académicien français Jean D’Ormesson. J’y exprimai mon indignation pour un si grotesque forfait dénaturé en un triomphe pour la foi catholique. Une autre fois également, j’ai pu écrire au pape Benoit XVI, pour quel contenu je l’invitai à découvrir le chagrin d’un homme qui s’est vu être débarrassé de son effort pour toute raison que celle de voir des puissants protéger des idéologie, doctrine et dogme.

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Récemment je fis publier un autre écrit, cette fois invitant le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre des enseignements supérieurs au Cameroun à faire lire les deux livres par de nombreux étudiants des universités du Cameroun aux fins de pouvoir me confondre. Il y a quelques jours encore, je proposai cette même démarche au Pr Mathias Eric Owona Nguini.

Simplement, pour si peu qu’on sache soutenir, il est une toute chose certaine et réelle qui reste effective en la problématique de mon ouvrage. Elle est l’illustration de l’humanité atypique de la femme nègre qui porte bien souvent sur son dos son si bel enfant, et ce, même lorsqu’elle travaille, et d’étrange scène pendant qu’elle pile dans un mortier. D’où l’horreur que décrit cet ouvrage mien avec son titre « un enfant dans un mortier ».

Malheureusement, pour l’actualité régnante au Cameroun, et sans besoin quelconque de porter des accusations, donc d’insinuer une moindre implication d’un tiers, je suis justement interrogé sur cette liaison entre le double drame qui caractérise mon ouvrage, dans ces vol et plagiat qui m’ont meurtri, et cette étrange circonstance de malédiction qui se produit de grave actualité au Cameroun, inversant la face de l’état du Cameroun, en toute circonstance malheureuse pour laquelle la principale symbolique que soutient cet ouvrage est désormais devenue l’objet de la terrible image d’une armée camerounaise dont de nombreuses voix désignent dorénavant pour celle qui fusille une femme portant son enfant sur son dos. Pour ces images insoutenables, dira-t-on que l’insaisissable nature s’est vengée de ceux qui m’ont anéanti en matérialisant le fait qu’une telle horreur se produise au Cameroun ? Espérons qu’elle ne s’est pas définitivement produite au Cameroun. Néanmoins, pour cette exceptionnelle attention sur ces images, elle s’est produite sur une terre des hommes « dits noirs », qu’en définitive elle a cristallisé l’inhumanité exprimée sur le fondamental de l’essentiel messager de mon ouvrage, la femme nègre portant son si bel enfant sur son dos, cependant horriblement massacrés, elle et son fils, par une humanité nègre manipulée et impitoyable à l’endroit de son semblable bien faible.

L’image est inqualifiable, insoutenable et m’illumine dans la persuasion de la rectitude de mes inspiration et aspiration, d’où le fait de la juste interrogation sur le véritable signifié du spirituel.



2) Le libéralisme en spiritualisme

Monsieur l’Archevêque, cet ouvrage mien, « Un enfant dans un mortier », au-delà de la considération tant partagée par certains, qui voudraient qu’il soit déprécié comme constituant un sacrilège, l’intolérable blasphème, l’indéfendable profanation, autre énorme offense contre le dogme catholique, et d’autre non-sens en l’excès sur l’insinuation de toute moindre impiété, dirais-je encore, la véritable nature de cet ouvrage traduit la pureté de son essence dans la dialectique du fait spirituel dont il traite.

Récemment à Yaoundé, sur un plateau de télévision, on a bien écouté, qu’en rien je ne sais être un adepte, un Grand Maitre de Rose-Croix d’origine occidentale soutenir la définition suivant laquelle la spiritualité s’enracine uniquement sur le fond de la connaissance, et de juste valeur, à l’opposé de la croyance bien souvent sujette à l’irrationalité, à l’irréalité. Ainsi, penserait-on, il serait forcément une démarche normale pour celle où on s’efforcerait d’approcher la matière, saisir son objet, justement pour ne pas succomber à la tentation d’être savant à partir de l’hypothèse de chimère qui ne sait point générer une évidence. On y aurait la pleine mesure, puisqu’on penserait nature, en la conviction de porter une existence parlante, qui questionne, et pousse à la contradiction que construit une tangibilité. En un tel exercice, la limite n’oblige simplement pas à faire un petit conte, mais davantage repousser l’antinomie de l’évidence par l’objectivité que réclame une narration adossée à des indiscutables éléments de mythes et de sapience.

En définitive le pouvoir du dogme ne devait point rétrécir le champ d’une lumière de culture. Heureusement, « un enfant dans un mortier » ne porte cette incohérence, ni de poésie, ni de philologie.

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3) Le libéralisme en des poétique et philologique

Que de poétique et philologique, seul l’individu cultive et liberté et reconnaissance. En cette pratique de grande mesure, il y est animé par le savoir qui l’instruit peu au fanatisme, lorsqu’il est dans la clairvoyance de signifier le discernement peu emphatique qui fasse l’entendement des droits d’un individu, cependant fondamentaux et naturels dans la compréhension des choses, loin du cérémonieux, lequel, d’emprunt à l’intransigeance doctrinaire, proclame autre obscur pouvoir porteur d’un télos exporté à violer une raison, dégénérer une intelligence, décolorer un sentiment.

Ma poétique dans mon ouvrage « un enfant dans un mortier » traduit la lucidité de celui qui s’améliore dans la combinaison des fonds de nombreuses éruditions du passé lorsqu’ils sont parlants de représentations de chaines de valeur de réelle contemporanéité. Indiscutablement, le philologique porteur de lumières d’Osiris est antérieur à l’exclusivisme christique. L’art poétique qui les oppose dans mon ouvrage, non pour souiller l’un, mais les expose à l'inverse dans leurs contextes respectifs historiques, cependant, pour peu en sentencieux, dévoile la liberté d’ingéniosité en un ton qui laisse briller toutes les immensités vers lesquelles conduisent les intuitions les plus humaines, et de franche expression par l’incommensurable liaison des emprunts en différentes productions philologiques. Il n’est pas péremptoire de se fonder sur une logique de narration qui voudrait qu’on pense un cadre de narratologie qui se précise dans un apophtegme qui formule que le philologique d’Osiris précède le poétique du Christ. En cela tout est connu et su.



4) Le libéralisme en cognition et sapience

Autre chantre de la négritude, dans sa voix en quête de reconstruction cognitive et sapientale, et pas en Walaf, disait : « C’est l’homme noir qui a été premier et unique inventeur de l’art, l’écriture, la religion, la loi, ». Jamais il n’est enseigné que le christique soit en principiel fondateur de l’art. Ainsi une certaine liberté aurait instruit de découvrir et explorer la rationalité que valorise toute curiosité dite sur Confucius. Platon n’est pas christique. Aristote n’est pas christique. Atahualpa ne le devint jamais. Gilgamesh fait aussi bonne figure en un historicisme d’un récit assez pittoresque. La stèle de Isis portant son fils Horus sur ses jambes est philologiquement antérieur à celle d’une femme de Judée illustrée sous tel semblable cadre. Cela favorise -t-il quelconque méditation sur le fondement de valeurs morales et éthiques ?

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5) La morale et l’éthique

Monsieur l’archevêque, Jean Mbarga, bien souvent je me perds dans de profondes réflexions lorsque j’entends certains vous designer, vous prélats, pour autorité morale. Qu’est ce qui est bien ou mal chez celui qui s’inspire de valeurs philologiques éternelles, les mêmes qui ont élevé Champollion, Hérodote ? Qu’est ce qui est d’une logique de vrai et faux en cette nécessité pour l’humanité nègre de traduire ses singularité, ipséité et quiddité ? Que valent les juste et injuste qui se perdent arbitrairement et inversement lorsqu’ils ne savent point se plier au verdict du temps ?

L’amoralité ne se trouve pas du côté de celui qui a illustré la réalité sociale de l’humanité nègre dans sa symbolique d’une femme dite « noire » qui porte son enfant sur son dos. L’éthique n’est non plus présente chez ceux qui fusillent une femme dite « noire » et son fils attaché sur son dos. Ainsi, d’aussi semblable qu’intérêt primordial, les morale et éthique restent le questionnable de mon ouvrage en telle scène où des hommes dits « noirs » pilonnent un enfant dans un mortier.

Monsieur l’archevêque Jean Mbarga, j’ai décidé de vous faire cet écrit après avoir vu votre inauguration de la stèle consacrée à votre prédécesseur l’archevêque Jean Zoa. Archevêque Jean Mbarga, comment donc vous rappeler qu’une certaine raison collective au Cameroun garde encore en mémoire l’acte, serait-il moral, serait-il éthique, de l’archevêque Jean Zoa, en sa marche de protestation dans les rues de Yaoundé contre l’avènement du pluralisme politique. Quel est donc le rationnel de tout ceci devrais-je questionner?

Et d'y repondre toute chose simple. Le paradis, c’est sur terre, c’est l’équité, la justice, la raison ?

Puisque la vérité exacte est celle de la femme qui porte son enfant et qui est donc, elle, porteuse, « dieu ».

Auteur: BOUTOUT LOMBEKE