Wilfried Ekanga s’offusque face à l’inaction des pouvoirs publics pour venir en aide aux camerounais
Le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Wilfried Ekanga affirme que certains de nos compatriotes camerounais qui sont en Ukraine, sont refoulés à la frontière par des policiers polonais.
Wilfried Ekanga s’offusque face à l’inaction des pouvoirs publics pour venir en aide aux camerounais, qui vivent en Ukraine dans une tribune intitulée « leçon numéro 5 le feu nucléaire ».
L’Ukraine est en guerre depuis déjà cinq jours contre la Russie qui cherche à l’annexer. L’homme politique note que sur des sujets, des problèmes comme ceux-ci où le Cameroun est attendu, il répond plutôt aux abonnés absents. Il pointe même du doigt le champion du monde en boxe Francis Ngannou reste muet et inactif par rapport à la situation des camerounais en Ukraine.
Lisez ci-dessous un extrait de la tribune de Wilfried Ekanga
Prenez l’exemple du Cameroun, et vous pourrez conclure : « les grands pays discutent des enjeux géostratégiques et de comment maintenir leur leadership mondial, les petits pays discutent du kongossa, du bois bandé, des clashs sur Facebook, du tribalisme institutionnel et du Petrus »
Le pays de Paul Biya, comme tous ses cousins d’Afrique francophone, n’est qu’une républiquette totalement hors-jeu quand les grands de ce monde discutent des vraies choses. Il n’y a qu’à voir la lenteur galactique (ou plutôt l’incapacité absolue) à créer un corridor aérien permettant d’évacuer nos compatriotes actuellement présents en Ukraine, et que les policiers polonais refoulent à la frontière comme de vulgaires animaux. Pendant que les grands États vantent leur puissance de feu et leur capacité à protéger leur diaspora, les Camerounais préfèrent plutôt demander : « Qui les a d’abord envoyés là-bas ? »
Même Francis Nganou qui a pris la mer pour réussir ne juge pas utile d’exiger à Ferdinand Ngoh Ngoh de déposer son Dom Pérignon pour d’abord prendre en charge ses concitoyens dont la vie est littéralement en danger. Parce que nous sommes un « soupçon de pays » aux principes médiocres, dont la diversion et le hors-sujet permanent sont le déjeuner quotidien et où l’on parle de tout, sauf de ce dont il faut parler.
