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Un militaire accusé d’assassinat d'une jeune fille dans la communauté de Kekem nie les faits et appelle à l’aide

L’affaire du meurtre remonte au 17 juin 2021

Mon, 28 Mar 2022 Source: Boris Bertolt

L’affaire du meurtre remonte à juin 2021. Un militaire a été incarcéré pour une affaire d’assassinat dont il est accusé d’implication. Depuis sa cellule de prison, il relate les faits et appelle les personnes de bonne volonté au secours.

“Je m’appelle TCHOUAKWI PAULIN ARMEL. Je suis un jeune camerounais, soldat de la marine camerounaise ayant mené à bien et avec succès une mission au compte de lutte contre la secte Islamiste "BOKO HARAM", dans la Région de l'Extrême-Nord, de 2017 jusqu'à 2019. Je rentre de cette mission avec des Invalidités motrices et psycho-motrices.

Abandonné à moi-même par mon propre Gouvernement, j'ai pu me débrouiller à prendre soin de moi en payant les frais d'hospitalisation qui remontait à des millions de francs CFA.

Depuis la date du 17 juin 2021, je suis incarcéré à la prison principale de bafang, avec pour motif d'avoir commis un assassinat d'une jeune fille dans la communauté de KEKEM.

La victime se nomme Inès, une amie à moi. J'étais de passage dans la ville de KEKEM, à mon arrivée, je décide de faire savoir à cette dernière que je suis dans la ville, après plusieurs tentatives, l'appel est renvoyé à la messagerie vocale. Quelques jours après, j'apprends qu'elle est décédée par le biais des voisins avec pour rumeurs courant dans l'arrondissement qu'elle aurait été assassiné par deux (02) policiers en service au commissariat publique de KEKEM.

Les témoignages de plusieurs personnes et des sources concordantes affirme avoir vue des policiers du commissariat de sécurité de KEKEM courir après la fille. Par ailleurs, l'une des personnes qui a décidé de témoigner dans l'affaire a été arrêté et déféré par les mêmes éléments dudit commissariat de KEKEM par devant les tribunaux de premières et grandes instance de la ville de BAFANG en date du 05 novembre 2021 qui sera également mise en détention provisoire a la prison principale de BAFANG.

Cependant j'ignore la raison de mon interpellation par les éléments de la brigade de KEKEM liée à l'assassinat de cette fille. Aussitôt, une enquête a été ouverte et après mon audition par le commandant de la brigade de KEKEM assisté du commissaire de la sécurité publique de KEKEM, J'ai été déféré pas devant les tribunaux de première et grande instance de BAFANG et du Haut-Nkam. Puis de là, un mandat de dépôt à la prison principale de BAFANG par le magistrat en charge de cette affaire.

Depuis je n'ai plus de nouvelles sur l'avancement de l'enquête et j'ai déjà passé 09 mois en prison sans suite favorable privée de ma liberté et de ma famille.

Je suis constamment menacé de mort par un certain nommé Demetrio WANSSON qui se fait passé pour le porte-parole de la famille de la victime.

Je demande de l'aide ici aux avocats de bonne foi, aux âmes de bonne volonté de me soutenir pour cette lutte pour prouver mon innocence dans cette affaire car ma famille souffre tellement depuis mon incarcération et je n'arrive plus à payer mes ordonnances. J'ai été victime de plusieurs blessures par balles avec des fractures et une incapacité fonctionnelle du membre inférieur droit.”

Auteur: Boris Bertolt