Opinions

Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Pays

OTS et appétits insurrectionnels : comment élèves et parents ont manipulés

Les élèves sont de retour en classe

Tue, 29 Mar 2022 Source: Bertin Metsengue

Les mesures présidentielles dans le secteur de l’éducation ont pris effet depuis le 25 Mars dernier avec les opérations de solde des agents de l’Etat. Pourtant, les Nébuleuses OTS maintiennent la pression sur les pouvoirs publics brandissant le spectre de la continuité de la grève alors que le gouvernement a réussi à amorcer la résolution d’un certain nombre d’irrégularités fonctionnelles. Jusqu’à quand, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves et le syndicat des enseignants continueront-ils à subir le dictat de cette nébuleuse à plusieurs tentacules ?

Salaire du mois de Mars indûment perçu par les setviteurs OTS !

A partir du 25 Décembre dernier près de 200 .000 enseignants du pays se sont rués vers les banques et les perceptions pour percevoir leur salaire du mois de Mars 2022 alors même que ceux-ci sont en grève depuis 5 semaines pour certains. Grève envenimée par un mouvement dénommé On A Trop Supporté -OTS qui a tenté de radicaliser la revendication corporatiste et de la porter vers un terrain politique pour des desseins inavoués. Cette pieuvre à plusieurs tentacules : OTS indignés, OTS républicains ou encore OTS Radicale a voulu obligé l’Etat à payer toutes les indemnisations et à signer les décrets les plus irréalistes à l’honneur des enseignants avant tout retour dans les classes. Bien-sûr, le gouvernement a pris immédiatement contact avec les différents syndicats des enseignants pour des pourparlers afin de trouver des solutions réalistes qui n’handicaperont pas les autres secteurs d’activités du pays. C’est à ce moment que ces hors la loi ont repris la main et ont tenté de radicaliser cette revendication corporatiste.

La stratégie OTS basée sur la victimisation et des grossiers montages

Pour arriver à attirer les faveurs de l’opinion, ils ont instrumentalisé les enfants de certains établissements publics à aller dans la rue. Les élèves de ces établissements comme d’ailleurs l’immense majorité des écoliers qui vouent un grand respect au personnel enseignant se sont laissés entrainér et ont gagné les rues de certains quartiers de Douala et autres. Simultanément, ils attribuaient la responsabilité de la mort d’un maitre d’EPS décédé dans le Nord au gouvernement qui selon eux à volontairement bloquer son salaire. Ce qui est loin d’être la vérité. Ils ne se sont pas arrêtés là, ils ont commencé à abuser des personnes de 3ème âge. Ils font passer ces ainés comme étant des agents de l’Etat ayant fait 30, 40 voire 50 ans sans salaire pourtant, détenteur d’un matricule. Cette stratégie visait à diluer la confiance que le peuple attache à son gouvernement malgré les conditions de vie difficile liées au contexte sécuritaire, sanitaire et internationale assez morose.

Les parents et les élèves ne sauraient continuer d’être des victimes résignées

Alors que durant les 5 semaines de grèves pour certains, et de dur labeur pour d’autres enseignants soucieux du bien-être des élèves, les seigneurs du OTS étaient dans leur « champs » dans le privé où ils se tapent 500 F voire 800 f l’heure, sans se plaindre des indemnités de logement, de vacance, d’accouchement, et de vin mousseux et quoi d’autres encore. Là-bas, ils sont tenus par le rendement. Ils sont toujours à l’heure, et ne parlent jamais de cours de rattrapage comme ils le font le Samedi pour combler le vide qu’ils causent les jours scolaires ouvrables au mépris même de la règlementation et du temps de congé hebdomadaire des pauvres écoliers qui durant 09 mois sont traumatisés comme ça par ceux-là qui sont entrés dans l’enseignement par effraction pour une seule raison , la recherche du matricule.

Recherche du matricule égale sécurité à pouvoir gagner de l’argent de façon automatique tous es mois travaillé ou pas. Voilà pourquoi à part la tranche d’enseignants qui a continué durant ces 5 semaines à dispenser le savoir à leurs élèves tout en revendiquant les droits légitimes qu’il sont en droit d’attendre de son employeur qui est l’Etat, les autres membre de la nébuleuse OTS n’ont aucun remord à prendre un salaire qu’ils n’ont pas travaillé. L’Etat va-t-il continuer à laisser cette nébuleuse

use s’enraciner telle un pieuvre dans certains des secteurs sociaux ?

Auteur: Bertin Metsengue