Des élèves tués par leur maître Biya
L'exclusion de Nyamding Messanga du RDPC continue de susciter les débats sur les médias, mais aussi des opinions de personnalités politiques et acteurs de la société civile. Cette "mise à mort" du prof Messanga rappelle celles de plusieurs autres acteurs du régime qui sont tombés en disgrâce. Hier jeudi 21 avril, le prof Aimé Bonny s'est rappelé de quelques figures du régime qui se considéraient comme élèves de Biya et que ce dernier a vomi ou "tué". Ci-dessous, la tribune et la liste de ces élèves tombés en disgrâce.
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"L'actualité politique au Cameroun est dominée par l'exclusion définitive du parti-état (RDPC) de l'autoproclamé élève politique du Président de la République, le nommé Charlemagne Messanga Nyamding.
Le "maître politique" a donc vomi son élève, je veux dire a tué son bébé.
Cette histoire pathétique qui nous a livré pendant des décennies un spectacle machiavélique, délivré par un homme que certains qualifient de"dérangé", nous rappelle la mythologie slave.
L'amour du sang
Le mot dhampire ou dhempire est traduit de manière morphologique et phonologique par la langue albanaise où dhëmbë ou Dham se traduit par « dent », et pirë ou pir par « boit ou aspire », donc dhampire ou dhempire signifie « boire avec les dents ».
Le dhampire est un demi-vampire (ou bébé-vampire), une créature fantastique mi-humaine et mi-vampire. Il a pour ancêtre un vampire vrai ou un ancêtre atteint de la maladie des san.guinai.res transformé en vampire.
Le dhampire, tout comme son géniteur le vampire, se nourrit essentiellement de sang. Il meurt également de la quête de ce sang dont il a vitalement besoin.
La vie politique camerounaise est polluée par la violence des déchirements des hommes censés avoir le même idéal de vie, lequel idéal du vivre ensemble ressemble plus à un slogan creux au regard de la multiplicité des drames amoureux.
Tout un gouvernement obèse en prison politico-pénal. Et ce n'est pas tout, le plus inquiétant étant la liquidation des dignes héritiers d'un régime qui a su installer une peur sociale qu’envierait l’homme d'AHMADOU AHIDJO qu'était FOCHIVE.
Au suivant…
1 - Prof Gervais Mendo Ze, l'homme du cénacle, vice-Dieu devant l'éternel. Il ne ne se privait pas d'utiliser l'argent publique pour entretenir son allégeance au pouvoir. Il chanta même pour Chantale …en vain. Sa fin de vie fut un remake du film "bébé vampire" de John Hayes(1972).
2- M. Abah Abah Polycarpe, le tout puissant argentier du pays n'est plus qu'un simple prisonnier de droit commun. Passer du fonctionnaire le plus riche de la planète à un tôlier anonyme n'est pas chose facile.
3- M. Edgard Alain Mebe Ngo est une des plus grandes curiosités des 40 ans de pouvoir du régime éternel camerounais.
L’ex-Demi-Dieu devant l'éternel de Mvomeka pouvait tuer à bout portant n'importe qui sans avoir à rendre compte. L'argent du pays lui appartenait, avec une addiction aux feuilles dorées, principalement l'argent des européens et américains. Pendant deux décennies le régime a fermé les yeux sur les monstruosités de son bébé-vampire.
L'homme qui se voyait remplacer le Dieu a vu son sang être sucé par un système qu'il a lui-même bâti.
Plus vous êtes élevé par le système, fracassante sera votre descente aux enfers, la prisonnière d'épouse en bonus pour services rendus.
4- M. Gilbert Baongla, le "faux vrai" ou le "vrai faux" fils de Dieu a goûté à la prison pour excès de bavardage. L'homme qui aime dire ": l'affaires que tu entames là, ca va te dépasser" fut dépassé par une machine à calmer les hyper-excités.
5- Prof Charlemagne Messanga Nyamding est le dernier hyper excité qui a goûté aux dents du vampire. Un système qui bouffe ses créatures peu dociles ne pouvait davantage supporter la maladie de son Biyaiste dérangeant : le syndrome du bavardage impénitent.
Jusqu'à sa mort, L'homme qui a les compétences dans tout, qui ne finit pas une phrase sans rappeler ses multiples casquettes, vouera une fascination mystique à son "son maître politique" comme il aime à l'appeler. Un créateur sans état d'âme quand l'édifice RDPC vacille à cause d'un vent de pluralisme d'opinions.
Les turpitudes d'un peuple zombifié
Ce qui arrive aux hommes du pouvoir (aux apôtres du ‘’Dieu puissant’’) renseigne à suffisance de la férocité d'un système prêt à tout pour s'éterniser à la mangeoire.
Marcher sur le peuple n'est qu'une affaire de détails de l'histoire d'un pays qui avance vers la morgue.
Le taux de mortalité dû à la mauvaise gouvernance représente au minimum 70% des décès totaux. En d'autres termes, 07 décès sur 10 au Cameroun ne seraient pas arrivés si l'eau, l'électricité, les routes et les hôpitaux avaient bénéficié d’une bonne gestion.
Si rien n’est fait en urgence, ipso facto ce sera pire dans les années à venir".
