Louis Paul Motaze et Ferdinand Ngoh Ngoh
Les masques commencent visiblement à tomber au sein du régime avec la mise à nu de ce réseau de détourneurs au sein du ministère des finances. Cette problématique, qui loin d'être anodine est un signe précurseur que même la divinité créatrice va mettre fin à ce régime dont le seul objectif est le vol et la précarisation des camerounais.
Voilà donc un pays qui souhaite atteindre son haut degré de développement, qui se retrouve englué de manière répétitive dans une spirale de corruption et de détournement à répétions. Hier, c'était dans les entreprises publiques aujourd'hui c'est autour du ministère des finances d'être au coeur d'une grosse mafia avec la ligne 94. En effet selon des informations, il s'agirait de 1790 agents impliqués dans des missions non justifiées par la hiérarchie. Un audit diligenté depuis plusieurs mois par la présidence de la République vient donc mettre au clair ses voleurs à col blanc qui pendant plus d'une douzaine années ont émargé sur la fortune pour des prétendus missions qui n'en étaient pas dans les lignes budgétaires de souveraineté appelées lignes 65 et 94 du budget.
Et même si l'audit viendrait à établir les responsabilités, il est clair qu'il sera L’audit fantoche, car entre missions fictives et surévaluées, entre évacuations sanitaires fantaisistes, financement des projets fumeux, des fortunes aussi subites que colossales, il est clair que les traçabilité ne seront pas évidentes. Mise en place sous fond de clientélisme, d’affairisme et d’impunité, il est évident que cette situation vient non seulement ternir l'image du Cameroun, mais vient aussi d'une certaine façon que le Cameroun a véritablement besoin de changer son architecture politique afin que les choses changent.
