Biya et Macron
Pour le journaliste allemand, Franz Krause la poursuite de Ngoh Ngoh et les informations relatives à cette affaire sont une œuvre de France. L'affaire qui fait grand bruit doit être prise avec beaucoup de pincettes et d'analyse. Il se peut que les Camerounais soient en face d'une diversion.
"À prendre avec des pincettes tout ce qui circule actuellement sur le Ministre NGO NGO. On est très crédule au Cameroun, tout le monde raffole d'histoires fantastiques et de commérages. Tout ce qui est factuel et saute à l'œil semble cependant n'intéresser personne.
J'ai lu la dernière sortie du lanceur d'alertes, Monsieur BERTOLT. J'ai dû connaitre l'individu pendant la campagne contre l'ex-ambassadeur de France au Cameroun, Monsieur GUILHOU. Monsieur BERTOLT avait, sans aucune nécessité, combattu cette action en diffusant plusieurs fausses informations dans différents forums camerounais. Je ne peux cacher le mépris que j'ai dû avoir pour ce personnage.
Concernant sa dernière sortie, on y voit plusieurs informations qui sont, pour certaines, fausses, pour d'autres peu probables. Parmi les informations fausses, la plus dangereuse est la mise en cause insupportable d'officiers israéliens à qui on a confié dans le BIR et ailleurs des charges de sécurité.
Ces derniers, prétend Monsieur BERTLOT, contrôleraient notamment le port de Douala, les aéroports camerounais et autres lieux critiques. Ceci naturellement est faux. Les lieux critiques au Cameroun sont - sans exception - sous le contrôle exclusif de la France. Les officiers israéliens sont au Cameroun sur invitation de Monsieur BIYA et - j'en suis convaincu - avec l'accord préalable de la France. Ils ne se mêlent pas de politique et n'ont apriori de problèmes avec aucun Camerounais.
Si, comme on le prétend, Monsieur NGO NGO serait aujourd'hui poursuivi, ce serait avec l'accord explicite de la France".
