Une tribune de Jim Noah
Après la destruction de l’état unitaire au profit de l’état fédéral, que nous revendiquons, le nombre d’états fédérés aura chacun besoin de cette unité au risque de créer plusieurs foyers de tension selon le nombre d’états fédérés.
Peuple Ekang, peuple de la forêt, jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Je suis très troublé après avoir su que plusieurs parmi nous constituent plutôt un frein au développement de notre communauté. Je lis tout le monde parler de Fédéralisme comme solution ;d’accord, je suis moi même un chantre de cette forme de l’Etat mais cette belle forme Étatique peut plutôt constituer un danger permanent pour la nation si nous avons une base communautaire déjà solide. L’unité n’est pas seulement politique mais plutôt, il s’agit aussi de l’âme d’une nation. C’est une notion abstraite qui transcende toutes formes de l’Etat. À cet effet, chaque état fédéré ou encore chaque état communautaire si vous voulez, pour son développement et sa stabilité aura besoin de l’Unité.
Je crois que si le Cameroun veut se développer, il peut se faire par le bas et que chaque communauté dans un libéralisme économique peut être un pôle de développement de telle sorte que le développement socio-économique de chacune fasse éclater l’émergence pour le pays tout entier.
Je parle à ceux de ma communauté par expérience et ceci n’a pas pour but de déconstruire mais plutôt d’attirer l’attention du peuple Ekang sur de graves manquements dont font montre certains de ses enfants. Après avoir eu l’Etat Ekang ou une semi autonomie, de notre région, vous allez au moins cesser la bassesse ? Allez vous arrêter avec les guerres de leadership? Avec le désir de voir un projet échouer lorsqu’on n’en est pas l’instigateur ou le penseur ? Allons travailler à la réussite d’un projet communautaire de manière altruiste pour le seul bien de la collectivité ? De petites guerres intestinales partout .
Des petits coups bat pour faire échouer le projet. Vous êtes les premiers à attaquer nos propres élites lorsque ces dernières pour des mesures de vivre ensemble estiment qu’elles doivent bosser avec les compatriotes d’autres communautés qui eux ont compris la nécessité de faire réussir un projet sans chercher à rivaliser le penseur du projet. Vous dites qu’elles n’aiment pas la communauté mais vous voulez quoi ? Nous sommes d’un désordre notoire et tout le monde est << seigneur >>. Vous préférez qu’un projet échoue s’il ne vient pas de vous et vous attendez que notre communauté soit forte et prospère ; du vrai n’importe quoi . A cette allure notre état communautaire si vous voulez sera un ring de box permanent et un théâtre des opérations de guerres.
Dès que nous lançons une initiative communautaire qui peut aider la communauté, ce sont nos propres frères qui viennent avec leur égo surdimensionné pour gâter. Les petites guerres de leadership s’invitent et bam le projet meurt. Vous allez continuer d’aboyer sur Facebook chaque jour sans changement aucun. Nous sommes fatigués de ces méthodes. Prenez l’exemple chez les autres. Quand c’est bon il faut copier.
Continuez d’aboyer sur internet chaque jour et rien ne changera pour la communauté Ekang. Après avoir aboyé, aucune initiative prise, aucun projet matérialisé, rien ne va changer.
D’où sortent ces guerres de leadership interminables? Faut-il que dès qu’une initiative est bonne qu’elle soit seulement celle d’une personne et toutes autres propositions soient mauvaises ? Combien d’initiatives nous avons pu avoir mais qui ont foiré à cause des peaux de bananes jetées par certains frères?
En réalité chaque fois qu’une affaire traîne à lancer ou échoue, ce sont nos propres frères qui apportent le désordre et la rivalité. Voulez vous que nous fassions un bilan sur tous ces bons projets initiés par certains mais qui ont échoué à cause de nos propres frères ?
Je vais vous dire une chose et écoutez ça très bien. << LE COMMUNAUTARISME NE SE DÉCRÈTE PAS MAIS IL SE VIT >>. Vous avez vu quoi évoluer dans le désordre ?
Je vous le dis encore à vous tous et particulièrement aux aînés. Faites preuves de sagesse. Les aînés doivent favoriser le développement de la collectivité. Ils doivent apporter leur expertise, leur soutien, aux initiatives. Ils doivent favoriser les rassemblements et des véritables cadres de concertation. Sortons d’un million de solutions et adoptions une seule qui nous est profitable .
Revoyons notre manière de faire . Cette vieille façon ne nous a rien donné de bon . J’interpelle votre bon sens à la lecture de ces mots fraternels et entiers .
Jim Noah
Président de l’Association Nkang -Ekang
