Le rite initiatique "So"
Selon Kiassô Abessolo, la fin du rite "So" combiné à l'adhésion au christianisme correspondent à la fin de la dignité du peuple Ekang, auquel appartient le chef de l’Etat camerounais Paul Biya.
« Lorsqu’on dit des noirs aujourd’hui qu’ils sont contre l’évolution des autres, de leurs frères et sœurs. Que l’homme noir est mauvais paresseux et soumis, on ne parle pas des noirs qui ont vécu avant l’esclavage et la colonisation…
C’est vous les noirs aliénés devenus chrétiens, devenus musulmans et autres franc-maçon qui êtes dans les loges occidentales qu’il s’agit car la dynamique ancienne des peuples noirs les formaient à être Obangam(des protecteurs des siens et du patrimoine commun)…
Aucun sorciers maléfiques ou sorcellerie visant à nuire, ne pouvait prospérer dans notre milieu grâce au Nguil qui protégeait naturellement la société rien avoir avec les illusions des religions importées…
De la même façon on accompagne un enfant dès la naissance à sa croissance physique, c’est de cette manière qu’on l’accompagne à sa croissance spirituelle. Rien n’était négligé, nous sommes le peuple de dieu depuis les origines et nous faisons comme l’éternel nous a révélé les choses dès le commencement…
Chaque enfant mâle Ekang était obligatoirement initié au rite "So" avant ses 17 ans, ce qui consistait au passage du statut de l'enfance à celui de l'adulte prêt à défendre son peuple :
- l'art de la guerre,
- esprit téméraire,
- sens du sacrifice,
- solidarité sans faille (Obangam).
Nb : les fameux "guerriers fang" étaient tous initiés au rite So ».
