Face au tollé qu'a provoqué sa dernière publication sur LE DOSSIER MÉDICAL de Ekane Anicet, le ministre délégué à la justice Momo Fo'o Dzakeutonpoug se justifie en répondant à un de ses followers :
"C'EST ÉCRIT "LU POUR VOUS" , JE N'EN SUIS PAS L'AUTEUR ET C'EST ENTRE GUILLEMETS…"
Quelle légèreté Monsieur le ministre!
Donc vous voulez nous faire croire qu'un MINISTRE DE LA RÉPUBLIQUE, de surcroît AVOCAT AU BARREAU, peut se permettre comme ça de publier sur SA PROPRE PAGE FACEBOOK, le dossier médical d'un compatriote mort dans les circonstances que nous connaissons, et venir par la suite se dédouaner en écrivant de façon laconique " LU POUR VOUS" ?
Monsieur le ministre c'est vraiment ce pays là que nous voulons construire ? Ce pays où on joue avec tout y compris la mort ?
Non Monsieur le ministre votre publication était inopportune et irresponsable, si j'étais votre conseiller je vous aurais demandé de la retirer et de présenter des excuses publiques à la famille du disparu.
Monsieur le ministre ce qui est sûr lorsqu'on est au pouvoir, c'est que RIEN N'EST SÛR, surtout si la parcelle de pouvoir qu'on détient ne dépend que du bon vouloir du chef qui peut vous débarquer à tout moment. Sachons raison garder.
Monsieur le ministre, vous dites ne pas être l'auteur du CURIEUX texte que vous avez publié sur VOTRE PROPRE PAGE FACEBOOK concernant le dossier médical de Ekane Anicet, d'accord...si sa famille porte plainte contre vous et exige de connaître l'auteur, seriez vous capable de donner un nom ?
Qu'est-ce qui prouve que vous n'avez pas écrit le texte vous-même et pour lâchement vous dédouaner vous avez ajouté la mention "LU POUR VOUS" ainsi que les guillemets ? C'est trop facile.
Monsieur le ministre observez autour de vous, LEQUEL de vos collègues du gouvernement ose parler de cette affaire si DÉLICATE ? hormis le communiqué du MINDEF et celui du porte-parole du gouvernement, avez-vous vu ou entendu un autre ministre s'exprimer sur cette affaire ?
POURQUOI PRENEZ VOUS TANT DE RISQUES POLITIQUES MONSIEUR LE MINISTRE ? ÉTAIT-CE VRAIMENT NÉCESSAIRE ?"