Depuis le début des attaques perpétrées par la secte islamiste Boko Haram, les mesures de sécurité dans les espaces publics ont été renforcées dans les grandes villes, notamment Yaoundé et Douala. Néanmoins ces mesures de sécurité n’étaient peut-être que du feu de paille vu que: «Après quelques temps seulement, toutes ces mesures semblent mortes de leur belle mort, sans pour autant que ces villes soient touchées pour le moment», tire-t-on des colonnes du Quotidien Emergence du vendredi 16 octobre 2015
Le journal accentue le fait que la région de l’Extrême Nord soit la cible particulière de ces attentats car: «Dans tous les coins du globe regorgeant de matière première, se jouent des affrontements entre occidentaux et les puissantes émergentes comme la Chine», souligne-t-on. «Toutes les guerres actuelles ou récentes s’expliquent par cette trame de fond (Ukraine, Syrie, Irak, Lybie, Mali, RCA, Côte d’Ivoire, Niger, RDC, etc.)», ajoute le quotidien.
Des réserves de pétrole se trouvent au Cameroun d’après des sondages: «L’exploitation du pétrole tchadien a permis de découvrir que la nappe «mère» de leur pétrole était en fait (…) au Cameroun.», lit-on en parcourant les lignes du journal. Pour illustrer ces propos, il est mentionné que «la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) a annoncé en 2011 la découverte d’un champ pétrolifère dans les encablures de Kousserie [dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, NDLR]».
Cette annonce avait été faite suite à la découverte au Cameroun de: «20 millions de barils d’huile et 200 milliards de pieds de cubes de gaz (5.66 milliards de mètres cube)», après un forage offshore du puits d’exploration du groupe chinois, China Petroleum & Chemical Corporation (Sinopec).
Le Cameroun pourrait alors être considéré comme étant une friandise à partager: «Tout le monde veut sa part du gâteau, même en l’arrachant». Lors d’un colloque organisé il y a peu à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua, le Pr. Emmanuel Pondi, d’après le journal, pense que: «L‘occident est la main invisible de Boko Haram».
La France est alors mise au banc des accusés, parce que les engins explosifs utilisés par les kamikazes pour se faire exploser et les armes des rebelles saisies par l’armée Tchadienne sont d’origine française, apprend-on.
D’après le journal, toutes les forces occidentales proposant leurs aides pour éradiquer la nébuleuse Boko Haram, seraient des sapeurs-pompiers-pyromanes. L’envoie de 300 soldats américains au Cameroun devrait susciter des interrogations car pour le Quotidien Emergence: «Ces gens sont toujours prompt à venir, mais parfois c’est pour ne plus s’en aller».