Le 12 septembre prochain, le Cameroun sera face au Burundi. Ce qui veut dire qu’au plus tard fin août, les joueurs retenus pour cette rencontre doivent avoir déjà eu leurs convocations. Ce qui veut dire qu’on a eu à peine deux semaines pour les voir en championnat pour ceux qui auront débuté en club. Ça veut donc clairement dire que la composition de la sélection devra être un casse-tête pour le Sélectionneur Rigobert Song Bahanag Officiel.
Soit il partira sur des convictions sur ce qu’il voit faire les uns et les autres dans la préparation avec leurs clubs, ce qui est léger, soit il part sur les convictions de ce qu’il a vu au dernier regroupement dans la fenêtre Fifa. Rappelons qu’en plus de André ONANA, on notait les absences de CHOUPO, ZAMBO, Aboubakar…or il ne pourra récupérer en pleine forme que l’ancien joueur de Porto, le cas ONANA n’étant pas visiblement décanté, CHOUPO sortant de blessure et Anguissa étant blessé et en mode récupération à ce moment précis. Donc trop juste.
Mais la grosse inquiétude même, ne concerne pas ceux qui étaient absents, mais plutôt ceux qui étaient présents. Fabrice Ondoa n’a toujours pas de club, tout comme Nkoulou et Faï Collins. Même si dans la foulée ils trouvaient des clubs, ils seront justes. Va-t-il absolument les convoquer ? Le connaissant dans la logique de stabilité oui. Mais trop risqué de mon point de vue. TOKO Ekambi l’autre cadre de cette sélection, n’est pas fixé sur sa destination. Et même si tout semble privilégier la destination du golfe, il sera aussi juste pour être à 100%. On est donc obligé d’être attentif sur le début de saison en ayant un préjugé favorable pour ceux qui ont fait une bonne préparation en club. Mbeumo, Ganago, TCHATO …entre autres ont été actifs. C’est peut-être l’occasion de repartir sur des pistes laissées en friche comme Clinton Njie qui a fait une tonitruante préparation avec Sivaspor en marquant à chaque fois sur les cinq dernières sorties, ou alors utiliser définitivement des pistes dont les chantiers commencent à trop durer comme Dany Namaso, auteur d’une préparation correcte aussi. Ou toute nouvelle comme Regis Mughe.
Mais à la réalité, il n’y a pas longtemps j’aurais dit qu’on n’a pas besoin de casse-tête pour battre le Burundi. Même l’équipe renforcée des U20 de la francophonie aurait pu faire l’affaire. Les temps ont changé, les autres ont continué à bosser pendant qu’on se chamaillait, et même notre force est dispersée dans ces énergies de la division… tout devient aléatoire.
En plus, ces Hirondelles du Burundi ont bien battu la Namibie pour s’offrir ce final avec le Cameroun. Leur championnat local fournisseur à 95% de l’équipe nationale, sera lancé le 18 Août, suffisant pour mettre les joueurs en jambes. En plus du facteur cohésion qui est un atout aussi. C’est d’abord une LEÇON d’humilité, avant d’écouter LE SON des choix de Rigobert SONG.