Le 8 mars 2023, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Muriel Blanche s’est exprimée dans l’émission « le chœur des femmes » sur la perception négative que certains jeunes ont des influenceurs, mais également sur l’utilisation frivole des réseaux sociaux sans aucun but précis par les jeunes.
Aujourd’hui je m’insurge contre cette catégorie de jeunes qui ne voit que la facilité dans la vies des influenceurs. Et j’ai bien envie de dire aux jeunes d’aujourd’hui, c’est bon, il est temps de se réveiller !
Parce que il est plus facile pour ces jeunes-là aujourd’hui de nous traiter de vendeuses de piment, de vendeuses de rêves, de mangeuses d’étoiles des autres; parce qu’ils ont fait le choix de ne voir que le négatif dans tout ce que nous proposons. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment un jeune peut se lever un matin et commencer à suivre les gens sur les réseaux sociaux qui ne partagent pas les mêmes principes que lui.
Sur Facebook par exemple on ne te propose que les contenus que tu as l’habitude de regarder. Donc si sur internet tu as l’habitude de regarder que des pages de gossip, Kongossa, Facebook ne te fera que tes propositions allant dans ce sens-là ! Pourtant si vous choisissez des femmes intellectuelles qui peuvent apporter un plus dans votre vie, Facebook va également vous proposer des pages qui vont intéresser votre quotidien.
Mais j’ai comme l’impression que les gens utilisent les réseaux sociaux aujourd’hui seulement pour des causes futiles ! Ils ont plus de facilité à retenir que le négatif même si tu présentes quelque-chose de positif, dans cette positivé là ils vont trouver une petite faille et ils vont s’attarder sur cette faille-là! Muriel blanche par exemple ne s’est pas levée un matin et elle dit oui je suis influenceuse. Pas du tout! Elle a dû tramer, elle a dû manger la poussière, elle a dû sécher le soleil, elle a dû marcher dans la pluie pour être où elle est aujourd’hui (…)
Ce que je déplore vraiment c’est qu’aujourd’hui on a la possibilité avec les frais d’internet qui deviennent de moins en moins coûteux d’avoir accès à Google. Mais au lieu d’aller sur Google pour chercher des informations qui vont nous aider à développer par exemple notre passion ou un métier, on préfère aller sur internet insulter les gens qu’on ne connaît pas, qu’on a jamais vu, qu’on regarde juste à travers son petit écran, de tout et de n’importe quoi!
Je vais prendre un exemple futile. Tout le temps je publie mon travail sur mes différentes plateformes, en tant que prothésiste ongulaire, actrice, quand je fais des conférences dans des écoles, des sensibilisations ; mais tu vas voir que ces publications-là n’ont pas beaucoup de portée. Mais si je publie une photo en petite tenue ou en bikini, là tu vas voir 100.000 likes, 20.000 commentaires. Parce que les jeunes en fait ne s’intéressent qu’à tout ce qui est futile, donc tu montres le chemin eux ils choisissent de dévier de ce chemin-là! De traverser! Et je trouve ça vraiment dommage, la vie n’est pas rose du 1er au 31 !
Plus encore, il faut chercher à puiser du positif dans tout ce qu’on vous propose tous les jours au lieu de puiser du négatif ! Internet c’est pas pour insulter les gens, Google c’est pour chercher la signification des gros mots pour pouvoir mettre sur les différentes pages de ceux qui se battent tous les jours, qui passent des nuits blanches parce qu’ils sont en train de travailler, qui ont même des maladies que vous ignorez parce qu’ils sont saturés par le travail. Des gens que vous ne connaissez pas du tout leurs réalités mais vous vous permettez d’avoir un jugement négatif sur eux.
Franchement, j’ai envie de vous dire que ça suffit ! Arrêtez tout ça ! Il faut joindre l’utile à l’agréable ! Donc mes chers frères, mes chères sœurs, fixez-vous des buts et des objectifs dans la vie parce que ce n’est que comme ça qu’on va construire l’avenir de demain. Rendez internet utile, ce n’est pas fait que pour le kongossa !