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Forces armées camerounaises

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Les forces militaires camerounaises sont en général considérées comme une force apolitique dirigée par le pouvoir civil. L'armée camerounaise a traditionnellement des liens forts avec les forces armées françaises et des conseillers militaires français restent très impliqués dans les préparation des troupes camerounaises pour occuper la zone contestée de Bakassi. Les forces armées représentent environ 26 000 à 27 000 hommes dans les armées de terre, de l'air et de la marine.

Fait rare en Afrique, les forces militaires sont payées régulièrement et les salaires sont plus élevés que le reste de la fonction publique, notamment la police.

Plusieurs accords ont été signés entre le Cameroun, la Chine, la Russie, les États-Unis et la France pour la fourniture de nouveaux équipements en vue de l'augmentation du personnel dans les différentes branches qui composent les Forces armées camerounaises soit plus de la moitié des effectifs qui la composaient jusqu'à présent; donc cette section sera mise à jour dans les jours qui viendront.

Armée de terre

Avec un total d’environ 20 000 hommes, dont 10%  de femmes, l'armée de terre reste l'un des actifs les plus importants de la nation. Elle est sous la responsabilité du chef d'état-major, Nkoa Atenga, (Général de division), dont le personnel est à Yaoundé.

 L’armée de terre possede plusieurs types d'unités: les unités de combat, les unités d'intervention, des unités de soutien et les unités spéciales de réserve.

Chaque unité est formée et équipée pour combattre en terrain marécageux comme elle l’a démontré sur les terrains d'entraînement dans la péninsule de Bakassi. Formée de manière adéquate, l'armée Camerounaise n'a cependant pas d'expérience opérationnelle contre d'autres forces; par conséquent, il est impossible d'évaluer sa capacité à répondre face à l'évolution des menaces et des tactiques opposées.

Les unités de combat de l'armée incluent:

Le Quartier Général: Actuellement situé à Yaoundé, cette brigade est chargée de la protection de la capitale et de ses institutions d'appui. Personne n'a donc le pouvoir de déployer les troupes, sauf sur autorité du Président de la République.

La Brigade d'Intervention Rapide: Ce groupe n'a actuellement aucun état-major et il est composé de trois bataillons d'intervention rapide, stationnés à Douala, Tiko et Koutaba. Ces trois bataillons sont le Bataillon Spécial Amphibie (BSA), le Bataillon des Troupes Aéroportées (BTAP) et le Bataillon de Reconnaissance Blinde (BBR), respectivement.

La BSA est inspiré par les forces spéciales françaises. Ainsi, cette brigade est une unité de combat tactique sous l'autorité du chef d'état-major des forces armées. Ce groupe ne peut être engagé que sur l'approbation du président lorsqu'il le juge nécessaire. Parmi les trois bataillons, seul le BTAP est opérationnel.

Les cinq brigades d’infanterie motorisée: Ce groupe est censé être stationné dans un secteur militaire où ils peuvent être engagés sans égard à la division territoriale du pays. Ces brigades ne disposent pas actuellement d'un état-major général.

Cependant, les bataillons motorisés ne sont en réalité pas opérationnel en raison d'un manque de personnel, de matériel et de véhicules.
Trois bataillons d'intervention rapide sont ceux dans le groupe appelé BIR pour faire court.

Defile

Marine nationale

Présentation de la Marine nationale

Répondant à un besoin de sécurisation des approches maritimes camerounaises, la Marine nationale voit le jour le 5 mai 1961 avec la réception par l’État du Cameroun de trois unités navales : « La Patrie du Cameroun », « l’Indépendance » et « La Réunification ». Confiée dès cette naissance à l’assistance technique française, elle passe sous commandement camerounais à partir de l’année 1973. Plusieurs réformes viendront ensuite modeler sa taille et son fonctionnement, lui permettant de s’adapter aux défis de son temps. Aujourd’hui, la Marine nationale dispose :

Équipements