L’arbitre international camerounais de futsal, qui va officier lors de la prochaine Coupe du monde parle de l’évolution de cette discipline.
Comment êtes-vous devenu arbitre de futsal ?
J’ai commencé comme tout arbitre de futsal par le football, en 2006. Un jour, en regardant un match de futsal à travers le petit écran, en 2009, je suis tombé sur le charme de l’arbitrage et, dans la foulée j’ai décidé de me spécialiser dans la discipline.
L’apprentissage dans cette nouvelle discipline n’a pas été difficile?
De manière générale, j’ai été formé sur le tas. Toutefois, en 2011, lors d’un stage organisé par la FECAFOOT, j’ai davantage appris les notions de règle de jeu. A la fin de ce recyclage, j’ai été promu arbitre fédéral.
Cette formation était supervisée par des entraîneurs de futsal: Claude Ongolo, Amedé Tchatchoua et l’officier de développement de l’arbitrage au Cameroun, Raphaël Evehé Divine. Je suis profondément reconnaissant envers tous ces messieurs.
Quel plaisir prenez-vous sur le terrain? Que faut-il pour être un bon arbitre?
Si vous êtes sympathique, si vous avez une bonne condition physique, une bonne connaissance des lois du jeu, une compréhension du futsal et une bonne vue, alors vous prendrez du plaisir.
L’arbitre, à la différence du joueur, doit être à 100 % et toujours proche de l’action ou bien placé. A partir de là, il sera irréprochable et assumera ses décisions.
N’a-t-il pas été compliqué pour vous de franchir de nouveaux paliers?
C’est tout naturellement que je suis devenu arbitre international. En toute honnêteté, j’ai passé les différents tests physiques et écrits; et le 1er janvier 2013, je suis officiellement devenu arbitre international.
C’est ainsi que je prends part, en qualité de deuxième arbitre, à la rencontre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de futsal opposant Madagascar au Mozambique.
Puis, quelques mois plus tard, je suis retenu pour la phase finale de la Can «Johannesburg 2016», une compétition remportée par le Maroc devant l’Egypte (3-2).
A noter que lors de cette compétition, j’ai dirigé sept rencontres, parmi lesquelles le match d’ouverture Afrique du Sud- Mozambique et la demi-finale, Egypte- Zambie.
Ce sont peut-être mes prestations lors de ces matchs qui ont permis que je sois retenu parmi les cinq Africains qui vont officier lors de la Coupe du monde de futsal en Colombie, du 10 septembre au 1er octobre 2016.
A ce Mondial, je ferai tout pour continuer à mériter la confiance de la Fédération et de la Caf.