122,5 millions pour un projet de plantation d'arbres à Bafoussam

Plant Extinction Un plant

Wed, 13 Jul 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Le chef supérieur Fongo-Tongo dans le département de la Menoua est comblé. En tant que promoteur du GIC « Akoote Tegong », Clément Gaïma Djoukeng a signé vendredi dernier une convention qui lui octroie un financement de 3 000 000 de F pour la mise en terre de 3 000 arbres sur une superficie de 7,5 ha. Ils sont au total 11 acteurs, dont huit communes sous convention provisoire de gestion des réserves forestières transférées, une commune sans réserve et deux GIC sont concernés par la campagne régionale de reboisement.

Ils ont reçu 122,5 millions de Fcfa pour mettre en terre 122 500 plants sur une superficie de 306,25 ha. 11 millions de Fcfa ont également été octroyés pour l’entretien sylvicole concernant 10 communes et une chefferie traditionnelle. Ces appuis s’inscrivent dans la logique du thème de cette année, à savoir « Promouvoir la foresterie urbaine et protéger les jeunes arbres : une contribution citoyenne à la lutte contre les changements climatiques et la déforestation ».

Selon le délégué régional des Forêts et de la Faune, Samuel Eben Ebai, le gouvernement promeut progressivement la notion de chaîne de valeurs et de développement d’une véritable filière sylvicole, à travers la création de « forêts privées » susceptibles de générer des emplois tout en procurant des avantages aux plans écologique et environnemental. Il sera possible pour un sylviculteur privé d’obtenir des revenus de plus de deux millions de F, grâce à la vente des perches et des poteaux en bois. L’accent sera mis, indique Pierre Marie Fofack, chef service régional de la promotion et de la transformation, sur des essences qui vont assurer une sylviculture de seconde génération.

Il s’agit des arbres non fruitiers (eucalyptus, prunus africana, pins…) et fruitiers comme l’avocatier, le safoutier entre autres. Le secrétaire général des services du gouverneur, Simon Emile Mooh, voit en cette dernière catégorie, une source importante de devises à exploiter. Et il recommande aux bénéficiaires une gestion citoyenne de ressources financières allouées, qui sont des fonds publics.

Source: cameroon-tribune.cm