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4 policiers jugés pour vol et blessures à Yaoundé

Policiescamer Archives

Wed, 31 May 2017 Source: Ocameroun

C'est un récit digne des romans policiers que nous relate l’hebdomadaire Kalara du lundi 29 Mai 2017, de manière générale on retient la violence policière qui est à l’origine de ce procès .

Ainsi le 11 novembre 2016, Innocent Fodjo, commerçant déclare avoir été victime d’une interpellation « musclée » de l’Equipe Spéciale d’Interventions Rapides (ESIR) de la police.

Cette équipe était sous les ordres de l’inspecteur de police Atanga Mballa, qui à la grande surprise du plaignant, l’a copieusement molesté et roué de coup de poing et a arraché la chaine en or qu’il portait au cou ainsi qu’ une gourmette en or et une montre de marque Rolex qu’il avait autour de ses poignets. La scène s’est déroulée au quartier Omnisports alors qu’il était 22h 30 .

Toujours en feuilletant ce journal l’on apprend qu’après avoir conduit Innocent Fodjo au commissariat du 1er arrondissement par trois autres éléments de police en dépit des tumeurs et du sang sur son visage, il a passé la nuit. A en croire ses propos, au moment de récupérer sa voiture le lendemain, il constate que la boîte à gants de son véhicule a été détruite et la somme de d’un million FCFA qui s’y trouvait avait disparu.

Pour les faits précédemment relatés, Emmanuel Atanga Mballa, Antoine Foda Mala, Angelo Mepui Belek, inspecteurs de police en service à la DGSN à l’époque des faits et Luc Ayissi, gardien de la paix ainsi que la DGSN sont traduits devant le Tribunal de Première Instance de Yaoundé, depuis 10 ans. Ils sont accusés des faits de blessures légères, menaces sous condition, destructions de biens, vol et abus de fonction.

Le 16 mai dernier, l’audience était consacrée à la présentation par le plaignant, d’éléments de preuve de ses allégations. Du côté adverse, les accusés nient tous les faits et le conseil des policiers s’est opposé à la recevabilité des pièces présentées par l’accusation.

Il soutient que les photographies ne contiennent ni dates, ni heures et décrie le caractère « frauduleux » du certificat médical. Le tribunal va statuer sur la recevabilité de ces documents au cours de la prochaine audience du 6 juin 2017, indique l’hebdomadaire.

Source: Ocameroun