• La découverte a été faite ce jeudi après-midi par la population
• Les responsables de la sécurité se sont précipités sur les lieux pour en prendre le contrôle
• Le contenu réel du sac n'a pas été divulgué par les responsables de la sécurité
L'inquiétude règne à Bonanjo-Douala depuis ce jeudi après-midi après la découverte d'un engin explosif suspecté dans des fleurs.
En effet, selon les premières informations recueillies par la rédaction de CamerounWeb, effrayée, la population a rapidement alerté les responsables de la sécurité qui de leur côté se sont précipités sur les lieux pour en prendre le contrôle.
Selon une source sécuritaire, jointe par la rédaction de CamerounWeb, la bombe suspectée a été trouvée dans un sac sur une avenue publique. Les forces de sécurité qui ont répondu présent ont bloqué la circulation et renvoyé la population en panique.
Pour l'heure, le contenu réel du sac n'a pas été divulgué par les responsables de la sécurité.
Depuis le début de la crise sécuritaire qui secoue les deux régions anglophones, plusieurs villes du Cameroun sont la cible d'engins explosifs improvisés. Les auteurs de ces actes sont suspectés d'être proches des sécessionnistes anglophones et d'autres groupes terroristes des pays voisins comme la Séléka de la République centrafricaine.
C'est ainsi qu'à Ngaoundéré, un homme a été renvoyé devant le tribunal militaire pour s’expliquer sur l’acquisition d’uranium, munitions et mèches blanches susceptibles de rentrer dans la fabrication des explosifs. Des faits qualifiés d’actes de terrorisme que le mis en cause nie.
Écroué à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui depuis 2015, M. Ndjidda Abba Gana alias Aladji Kaka, un homme d’affaires basé à Ngaoundéré, a été renvoyé devant le Tribunal militaire de Yaoundé pour répondre des faits de non-dénonciation et tentative de financement d’actes de terrorisme.
Il lui est reproché d’avoir acheté des produits susceptibles de rentrer dans la fabrication des explosifs. Il s’agit de la poudre d’uranium, des mèches blanches ainsi que des lacets de chaussures. De plus, le mis en cause est accusé d’avoir tenté de s’approvisionner en armes et munitions par la même occasion chez un certain Yaouba, un ancien militaire retraité.
Ce dernier est soupçonné, d’appartenir à la «Seleka» une coalition ethnique à coloration religieuse musulmane constituée en août 2012 de groupes rebelles pour chasser du pouvoir l’ancien président centrafricain François Bozizé. Des accusations que l’homme d’affaires qui s’exprime uniquement en langue «Kanuri» parlée à l’Extrême-Nord du Cameroun, a rejetées en bloc le 1 er septembre 2O21.