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Adamaoua : L’Unicef vole au secours des réfugiés centrafricains

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Tue, 24 Nov 2015 Source: cameroon-tribune.cm

Les interventions sollicitées par le gouvernement en faveur des réfugiés centrafricains et des populations hôtes des régions de l’Est et de l’Adamaoua bénéficient d’une nouvelle bouffée d’oxygène.  En cet après-midi ensoleillé, l’hôpital de district de Meïganga s’apprête à tourner la page d’une journée de novembre pleine d’activités. Pour autant, les techniciens chargés de la construction des nouveaux  blocs de latrines utiles  aux   populations locales et  aux  réfugiés demeurent mobilisés.

Pour une raison simple : il faut rapidement livrer les ouvrages sollicités par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour les populations  hôtes et les réfugiés  sur financement du gouvernement  japonais. Face au constat selon lequel  la défécation à l’air libre provoque de nombreuses maladies et pollue l’environnement , les populations cibles ont été sensibilisées sur la nécessité d’adopter des toilettes modernes généreusement mises à leur disposition et sur le devoir de se conformer aux exigences de l’Assainissement total piloté par la communauté (ATPC) tout en fréquentant les hôpitaux à toutes fins utiles.

 Selon le Dr Njimoke Abddoucalimou, médecin-chef de l’hôpital de district de Meïganga, les populations  hôtes et les réfugiés  centrafricains s’adaptent progressivement aux nouvelles méthodes  grâce à  une intense sensibilisation conduite par les autorités sanitaires, l’UNICEF,  ainsi que le projet de promotion  des bonnes  pratiques d’hygiène et  d’assainissement. Lequel  mène ses activités dans  100 villages. Soit 50 villages de la région de l’Est et 50 villages de la région de l’Adamaoua.

Tout au long du voyage  de presse initié par l’UNICEF,  il a été aisé de se rendre compte que les bonnes pratiques  en matière d’hygiène et d’assainissement  gagnent du terrain. Que ce soit à Meïganga, Bindiba, Sabongari, Gale, Gbazer, Sakoudi, Deoule, Kanda mais  aussi et surtout à Nika. Il y a certainement lieu de rappeler que depuis la fin de l’année 2013, le Cameroun, tout au long de sa frontière avec la république centrafricaine, connaît  un afflux de réfugiés fuyant des violences  dues à la crise politique qui secoue ce pays  voisin. Plus de 100.000 personnes ont été accueillies dans les sites des réfugiés aménagés dans les régions de l’Est et l’Adamaoua.

Face à cette urgence, le gouvernement camerounais a sollicité et obtenu du Système des Nations unies (SNU) , à travers ses agences spécialisées dont l’UNICEF ,  une réponse pour une prise  adéquate de ces réfugiés essentiellement constitués de femmes et d’enfants. La réponse de l’UNICEF se fait grâce  au soutien des donateurs qui mettent à disposition des fonds  pour financer ses interventions.

Source: cameroon-tribune.cm