Bafoussam : Nylon, le nouveau QG des fumeurs de chanvre indien

Fumeur Chanvre Indien Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration

Sat, 3 Oct 2015 Source: camer.be

Peu sont les habitants du quartier Nylon qui sortiraient indemne d’un test anti-dopage. En fait, contre leur gré, ils se sont mués en consommateurs passifs du chanvre indien.

Les faits remontent au 30 septembre dernier. Alors qu’une violente pluie bat son plein autour de 18 heures dans le chef-lieu de la région de l’Ouest, un groupe de personnes, visiblement des hors-la-loi, se réfugient dans une maison abandonnée située au lieu-dit ‘’6ème rue Nylon’’.

Quelques heures plus tard, une gigantesque fumée noirâtre jaillie de cette maison. Pour leur chauffage, ces hommes ont mis le feu sur des pneus de voiture. Et pour certainement faire d’une pierre deux coups, ils vont, au milieu de la nuit, verser dans les flammes, une importante quantité de chanvre indien. Progressivement, la fumée de ce stupéfiant va se propager dans l’ensemble du quartier. Pénétrant dans toutes les maisons.

« J’étais à la maison lorsque j’ai soudainement flairé une odeur bizarre vers 1 heure (1er octobre 2015, ndlr). J’ai demandé à mon mari qui a été aussi réveillé par la même odeur, de quoi il s’agissait, il m’a dit que c’était du chanvre indien », renseigne une habitante du quartier Nylon.

Comme ce couple, l’ensemble du quartier a perdu le sommeil suite à ces odeurs. Mais par crainte de tomber dans les mailles de ces brigands, personne n’a pris le risque de mettre le pied à l’extérieur.

Ils ne retrouveront la tranquillité qu’après le passage des éléments de la police. Informés, ceux-ci ont illico presto effectué une descente sur le terrain. Malheureusement celle-ci a été infructueuse. Car les brigands ont réussi à prendre la clé des champs.

A l’aurore ce jeudi 1er octobre 2015, les populations du quartier Nylon sont allées débroussailler la route qui mène à cette maison abandonnée. Celle-ci, apprend-on, s’est non seulement transformée en lieu où les hommes sans scrupules opérant dans la ville de Bafoussam, se retrouvent avant et après leur déploiement ; mais aussi l’endroit où sont conduites les victimes d’arnaques diverses.

Source: camer.be