C’est un véritable combat contre la culture du chanvre indien qui a été engagé par le préfet du Haut-Nkam, Gabriel Essoi Eloi. En effet, jeudi 13 août dernier, un champ de culture du chanvre indien de près de 500 mètres carrés et contenant plus de 55 plants du produit a été brûlé par les forces de l’ordre, dans le village Bapouh (dans la forêt Tappe), en présence du procureur de la République près les tribunaux du Haut-Nkam et du commandant de la brigade de Bana, l’adjudant chef major Simon Nkondog.
Ce champ appartient au nommé Félix Carlos Hakoua, qui était aidé par son compagnon Guy Martial Dakmebeu. Ces deux compères sont des repris de justice, puisqu’en 2008, ils avaient été arrêtés pour vol de câble d’Eneo. Félix Hakoua, lui, avait été encore appréhendé en 2012 pour détention, consommation et vente du chanvre indien. Par la suite, il s’était éclipsé à Douala, avant de revenir à Bana en fin d’année 2014.
Et en février 2015, il a repris son activité en faisant croire aux populations qu’il cultivait du piment. Mal lui en a pris, grâce au renseignement, son champ a été découvert. Les forces de l’ordre ont aussi saisis plus de 60 kg de chanvre indien qui devait être écoulé. Les deux compères ont été interpellés. L’enquête se poursuit.