Les épreuves écrites continuent mardi et ce, jusqu’à vendredi.
Au lycée bilingue d’application (LBA) de Yaoundé, deux classes sont requises pour les candidats au BEPC bilingue (français/anglais). Dans la première classe, les candidats passent, l’un après l’autre devant un jury.
Dans l’autre, le reste des élèves qui attendent leur tour sont sous bonne surveillance. Ici et là, c’est la concentration. Une seule épreuve est programmée pour la journée : l’Oral Communication. L’exercice consiste à choisir un thème au hasard et d’en faire un exposé devant les examinateurs.
Les anglophones exposent en français, les francophones en anglais. Le test dure 20 minutes pour chaque candidat. Il est question d’apprécier la fluidité de la locution, la compréhension du sujet, l’assurance devant le jury, etc.
Au LBA, Stella Mary Ekolle, une examinatrice affirme que tout se passait sans incident jusque-là. Au moment du passage de l’équipe de CT, on avait juste noté le cas d’un candidat qui n’a pu rien dire. Absolument rien à la grande surprise des interrogateurs qui ne savaient s’ils avaient à faire à un candidat mal préparé ou simplement une situation extrême de stress.
Stephen Ncha Chi, le chef du centre rassure que tout a été fait pour que les élèves composent dans de bonnes conditions. Une réunion a rassemblé tous les examinateurs vendredi dernier pour rappeler les principes d’usage : rester strict sans toutefois intimider les candidats.
L’examen a commencé à 8h comme prévu. Aucun cas de retard n’a été noté au LBA.
Au lycée de Ngoa-Ekellé, un autre centre du BEPC bilingue, c’était presque le même scénario. Au moment de notre passage, le chef de centre, le chargé de mission et le chef de secrétariat étaient en réunion restreinte.
Faut-il le rappeler, les candidats du BEPC bilingue débutent les épreuves écrites ce matin en même temps qu’est lancé sur l’ensemble du territoire, le BEPC classique.