En l’espace de deux mois, cinq élèves de la maternelle ont été enlevés dans cette ville chef-lieu du Département de la Menoua.
Une centaine d’étudiants de l’Université de Dschang ont organisé récemment une marche pour dénoncer l’insécurité grandissante dans la ville Chef-lieu du Département de la Menoua. En l’espace de deux mois, cinq enfants de la maternelle y ont été enlevés.
Le dernier en date est le fils du Délégué départemental de la jeunesse, kidnappé le mardi 12 mai dernier. Il n’a été libéré que le jeudi 14 mai par ses ravisseurs qui réclamaient une rançon de quatre millions de Francs Cfa de ses parents.
Le mode opératoire des ravisseurs, apprend-on, consiste à attendre les enfants devant le portail des établissements. Ils réussissent à les détourner à l’aide des friandises (bonbons, biscuits…). Ils appellent les numéros inscrits sur les tabliers des enfants pour exiger la rançon. La psychose s’est emparée de la ville depuis plusieurs semaines et les autorités administratives de la localité recommandent la prudence.
Les parents sont invités à accompagner leurs progénitures à l’école et à revenir les chercher à temps à la sortie. L’enquête est en cours pour mettre la main sur les auteurs de ces enlèvements en série.
