Des centres professionnels de l'excellence bientôt à Douala, Limbe et Sangmélima

Les villes de Douala (Littoral), Limbe (Sud-Ouest) et Sangmélima (Sud) seront bientôt dotées de Centre de formation professionnels de l’excellence (CFPE). Le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP), Zacharie Perevet, a entamé depuis mardi 24 novembre 2015, une visite à Limbé et Douala pour «s’assurer de leur niveau de réalisation en terme d’équipements», apprend-on dans les colonnes du journal Le Quotidien de l’Economie n°0944 en kiosque mercredi 25 novembre 2015.

Par la même occasion, le MINEFOP en profitera pour présider le Comité de pilotage des centres professionnels d’excellence de Douala, Limbe et Sangmélima. Une source à la délégation régionale du Littoral du MINEFOP a confié au journal que Zacharie Perevet a démarré sa tournée par la région du Sud-Ouest, mardi. Là-bas, il s’est notamment intéressé au niveau de réalisation des travaux de construction et d’équipement du CFPE de Limbe. Le même exercice s’est réitéré à Douala, où le ministre n’a pas caché sa satisfaction quant à l’équipement complet du CFPE de Douala, situé entre les carrefours «BP Cité» et Ndokotti.

24 milliards de FCFA d’investissement  

Selon Le Quotidien de l’Economie, lors de sa dernière visite au CFPE de Douala, au mois d’avril 2015, le MINEFOP s’était réjoui du taux de réalisation qui affichait les 90%. Aujourd’hui, tous les travaux y sont bouclés. Les trois centres de formations ont, apprend-on, été construits et équipés par la Corée du Sud. Le coût total des travaux s’élève à 24 milliards de FCFA; à savoir 7 milliards pour le gouvernement camerounais et 17 milliards dans le cadre d’un prêt.

S’agissant des formations qui y seront dispensées, l’on apprend que 15 spécialités vont meubler le menu de formation de ces différents CFPE. Et parmi celles-ci, la menuiserie, la soudure, l’habillement, la mécanique, l’électricité, l’électronique, la plomberie, etc... Des spécialités dont la principale organisation patronale du pays, le GICAM (Groupement inter patronal du Cameroun), a toujours déploré le manque criard dans le cadre de la sous-traitance industrielle.