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Ebolowa: la brouette prend son envol dans les marchés

Brouettier1 Photo d'archive

Wed, 17 Aug 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Le transport de marchandise dans les marchés attire de plus en plus. Jeunes et moins jeunes s’adonnent à cœur joie.

« Ici madame, c’est moi madame. Je peux transporter votre sac ? J’étais le premier, non c’est moi… » C’est l’ambiance qui règne dans les marchés d’Ebolowa, en cette période vacancière.

De jeunes écoliers écument les allées avec leur brouette, proposant les services aux multiples clients, qui visiblement s’encombrent de paquets.

Au marché d’Ebolowa, les mamans se sont misent elles aussi.

Il n’est donc pas étonnant de rencontrer une femme avec devant elle, une brouette ou un porte-tout. En fait, dans la capitale régionale du Sud, nul ne peut revenir d’un marché sans avoir été interpelé par ces conducteurs de brouettes.

C’est le nouveau business qui bat son plein pendant les vacances. Enfants, jeunes et mamans sont au rendez-vous. Pour mieux pratiquer leur activité, ces derniers sont obligés de louer ou d’acheter eux-mêmes leur propre matériel. Visant ainsi le même objectif : la recherche du Gain.

Chose qui n’est plus facile en cette période de vacances « pour les anciens de ce métier, car la présence de plusieurs enfants dans le marché entraine la concurrence » a déclaré Mama Edwige H transporteuse au marché Oyenga.

plus loin ajoute-elle « mes enfants aussi se lancent dans ce métier chaque vacances pour réunir leur frais de scolarité, mais ils ne charrient pas les poids lourds».

Le trajet reste le même pour tous : de la route pour le marché et vice versa et, le prix varie de 50f à 200f selon le bagage à transporter et la distance parcourue. Il n’ya donc pas de grille salariale. Pour Camille A, vacancier dans la cité capitale du Sud, « le montant obtenu chaque année après 3 mois de dur labeur vari de 60.000f à 90.000».

Ici, ils disent qu’ils sont des professionnels, ce n’est pas parce qu’ils suivent une formation académique mais dans ce domaine, le professionnalisme s’acquiert au fil du temps.

Ces charretiers rencontrent plusieurs problèmes avec leur clients qui refusent ou oublient parfois de payer « Les mamans du village nous ennuient vraiment parfois.Tu portes sa marchandise elle te fait comprendre qu’elle n’a pas de petite monnaies que tu repasses et quand tu retournes, elle est déjà partie parfois à l’aveuglette », déplore Stéphane.T vacancier.

C’est donc dans cet esprit que de nombreux enfants dans le sud parviennent à aider leur parent pour la scolarité.

Source: cameroon-tribune.cm