Le mouvement baptisé «Popolion 11» et les Jeunes leaders du Sud témoignent leur soutien aux compatriotes morts pour la patrie.
Une cinquantaine de leaders d’association du Sud sur invitation du mouvement «Popolion 11», se sont retrouvés après une marche citoyenne, le 28 mai 2015, autour du monument du cinquantenaire de l’armée à Ebolowa.
Afin d’honorer la mémoire des soldats et des civils tombés sur le champ d’honneur sur les fronts Est et Extrême-Nord du Cameroun. Cette mobilisation intervient après un an d’intenses conflits marqué par l’aptitude d’une classe de la société civile camerounaise à s’activer en matière d’éveil des consciences et de réchauffement de la flamme patriotique en vue de barrer la voie à Boko Haram, considéré aujourd’hui comme l’ennemi public numéro un du Cameroun.
En marge de cet élan de patriotisme dont ont fait montre les jeunes du Sud à cette occasion, Pierre-Yves Elom, principal initiateur de cette campagne, a par ailleurs animé une conférence sur le thème : « Le rôle de la société civile en temps de guerre, le cas du Cameroun contre Boko Haram». Occasion pour les jeunes du Sud d’être édifiés sur la responsabilité sociale et individuelle des acteurs de la société civile dans la guerre contre le terrorisme en général, et la pernicieuse secte.
Selon Pierre-Yves Elom, coordonnateur de la campagne intitulée : «Aime ton pays comme toi-même», il a été question au cours de ces assises, «de démontrer que la guerre ne se gagne pas qu’avec les armes militaires mais aussi dans un mouvement de résistance civile organisé autour de l’investigation, du renseignement, de la collaboration, des comités de vigilance citoyennes, des participations en manifestations et en dons de toutes natures aux forces de défense, de sécurité et aux victimes civiles», a-t-il argué.
Les organisateurs de la campagne annoncent la prochaine étape à Yaoundé dans le Centre et plus tard, dans les autres chefs-lieux de région.