Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
Face à la menace de la grippe aviaire, l'Est tient bon. Jusqu'ici, elle reste indemne du virus H5N1, qui a été détecté dans trois régions du pays. La situation est maîtrisée grâce à une stratégie locale de veille mise en place par la délégation régionale du ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales chapeautée par le Dr Jacques Teerenstra Djomika. La méthode consiste à redoubler de vigilance à toutes les entrées de la région. Concrètement, les poulets et autres produits avicoles en provenance des zones infectées sont sous embargo. Leur entrée ici est strictement interdite.
Des agents vétérinaires postés aux zones critiques y veillent jusqu'aux frontières. Mais, cette vigilance est d'autant plus requise en ce moment où la tendance est certes à l'optimisme à l'échelle nationale. C'est ce message de vigilance permanente que le Dr Gaston Djonwé, directeur des services vétérinaires au Minepia, est venu porter, le 29 juillet 2016, aux acteurs de la filière à Bertoua. Accompagné de deux autres responsables, ils ont rejoint l'équipe locale d'alerte, pour sensibiliser les acteurs. « Vous devez être jaloux de votre statut indemne et le préserver», leur a-t-il lancé sans ménagement.
Dans son exposé, le directeur des services vétérinaires a donné des conseils pratiques, pour maintenir l'Est hors de toute contamination : refuser tout mouvement des volailles et de leurs produits en provenance des zones infectées, quels que soient leurs prix. Informer les services vétérinaires en cas de mortalité suspecte dans les élevages et les marchés. Appliquer les mesures de biosécurité dans les élevages. Et enfin, rester vigilant continuellement.
