«L’eau c’est la vie», a-t-on coutume de dire. Sans ce précieux liquide, on ne saurait vivre. Ça, la Fondation Orange-Cameroun l’a compris. Elle qui vient de mettre trois forages à la disposition des populations de la région de l’Extrême-Nord parmi lesquelles les réfugiés Nigérians. L’un des forages à Fotokol est déjà opérationnel. Les deux autres le seront sous peu, d’après les initiateurs de ces projets.
Des actions qui sont menées au moment où cette partie du pays traverse de moments douloureux suite aux attentats attribués à la secte Boko Haram. En posant un tel geste, la Fondation Orange-Cameroun résoud, à sa façon, la question chronique de l’insuffisance de l’eau tant pour les habitants habituels que pour les nombreux déplacés camerounais et réfugiés nigérians. Ces derniers qui sont chassés de leur village, résident pour l’heure dans le Logone et Chari et le Mayo-Tsanaga.
La Fondation Orange dit avoir pour vocation de soutenir à travers des actions de mécénat, des projets pareils visant à la valorisation de l’expression humaine, en particulier dans les domaines de la santé et du handicap, de l’éducation et de la culture. S’agissant de la construction des forages supra, nous apprenons que ce sont les populations de Fotokol, Mozogo et Wasa qui, regroupées au sein des Groupes d’initiative commune ou des comités de développement, se sont rapprochées de la Fondation Orange afin de solliciter son concours.
Ce, dans le cadre de l’appui en faveur des citoyens déplacés dans l’Extrême-Nord du fait des conflits armés dans la lutte contre la secte terroriste. Un appui alors matérialisé par ces trois forages pour hydraulique villageoise, équipés de pompe à motricités humaines pour fournir de l’eau en abondance. Voilà qui a justifié la signature à Maroua le 11 juin 2015 des conventions de mécénat entre la Fondation Orange, les élites et les populations de l’Extrême-Nord.
Satisfactions
Fières du soutien de la Fondation Orange-Cameroun, les autorités administratives des localités concernées multiplient des lettres de remerciements. C’est le cas de l’Honorable Kamssouloum Abba Kabir, député du Logone et Chari. Dans une correspondance adressée à la présidente du conseil d’administration de la Fondation Orange-Cameroun, il le fait savoir :
« les longues et interminables files d’attente des ménagères et des jeunes enfants armés de leurs seaux et bidons sont la preuve de la pertinence du choix du lieu, du moment et du type d’investissement que vous avez décidé de mettre gracieusement à leur disposition ». Le Député affirme que le forage de Fotokol a été mis en service avant même sa réception officielle, preuve que le besoin en eau se faisait véritablement ressentir dans cette localité. Avis partagé par Bakari Koutang, maire de la commune de Fotokol.