Govt battles with employee absenteeism in public sector

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Mon, 6 Apr 2015 Source: cameroon-info.net

Au moment où la réduction du train de vie de l’Etat et des poches de gaspillage dans l’administration semble faire partie des priorité du gouvernement pour les trois années à venir dans le cadre du plan d’urgence, il est frappant de constater qu’au-delà des communiqués au poste national de la CRTV, rien n’est visiblement fait pour éradiquer les abandons de postes multiples qui nuisent fortement aux usagers et à l’administration.

Transcription d’un communiqué lu sur les antennes de la CRTV ce mercredi 1er avril 2015 : «Le régisseur de la prison centrale de Maroua invite Monsieur Fidessou Lamna Adolphe, gardien de prison, affecté à ladite prison par décision du 27 janvier 2015 de monsieur le ministre d’Etat, ministre de la justice garde des sceaux, à prendre service au plus tard le 31 avril 2015 faute de quoi il sera considéré comme démissionnaire».

Le même jour, un second communiqué, «Le régisseur de la prison centrale de Maroua invite Monsieur Mvondo Luc S., gardien de prison en service à ladite prison bénéficiaire d’un congé annuel de trente jours qui a expiré depuis le 18 août 2014, à reprendre le service dès diffusion du présent communiqué faute de quoi les mesures disciplinaires seront prises à son encontre».

Il ne s’agit pas d'un «poisson d’avril» ! non seulement ces deux communiqués sont aussi réels que la situation qu’ils présentent, mais de plus, chaque jour, il y en a des dizaine comme ceux-ci lu au poste national, appelant globalement des fonctionnaires déserteurs à regagner leurs porte d’affectation ou de travail sous peine «de sanctions prévues par la réglementation en vigueur».

Le problème dans la fonction publique camerounaise, c’est que des sanctions à l’encontre de fonctionnaires qui ont déserté les les bureaux depuis plus de six mois pour certains, au détriment des usagers mais qui perçoivent régulièrement leur salaire, ne sont pas appliquées à supposer qu’elles existent.

Une situation qui est du goût de ces éternels absentéistes qui n’hésitent pas à vaquer à leurs occupations lucratives dans divers autres domaines.

En général le motif de maladie est exclu parce que lorsqu’il s’agit de maladie ou de tout autre malheur, les fonctionnaires profitent plutôt amplement des nombreux avantages de la fameuses ligne budgétaire très convoitée intitulée « Aide et secours au personnel », grâce à laquelle certains s’en tirent très souvent avec deux, voire trois fois plus d’argent qu’il ne faut pour résoudre leurs ennuis ou problèmes.

La probabilité est donc grande, que ces déserteurs de la fonction publique abusent tout simplement d’une fonction publique qui peine à instaurer et imposer la rigueur et surtout la conscience professionnelle chez ses agents.

Source: cameroon-info.net