Insultes aux citoyens et incitation à la rébellion, discours de Crépin Mboli-Goumba à ses loyalists

Mboli Goumba Crépin Mboli-Goumba

Wed, 30 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

En République centrafricaine, le discours de l'opposition est depuis longtemps marqué par l'extrémisme et la division, surtout depuis l'arrivée au pouvoir du Président Faustin-Archange Touadéra. L'opposition, en particulier le Bloc des Républicains pour la défense de la Constitution (BRDC), est à l'origine des discours de haine et de la division en République centrafricaine. C'est ce qu'a récemment démontré Crépin Mboli-Goumba, coordonnateur du BRDC, lors d'un rassemblement où il a utilisé un langage désobligeant pour décrire les Centrafricains et les inciter à agir contre le gouvernement actuel.

Ce rassemblement est intervenu à quelques mois seulement des élections présidentielles. Comme l'a révélé une vidéo des lieux de l'événement, Crépin Mboli-Goumba, dans un discours qu'il a prononcé devant ses partisans le 25 juillet dans le premier arrondissement de Bangui, en face du siège de la Gendarmerie nationale, a qualifié les citoyens centrafricains de putes, et a décrit la République centrafricaine comme un pays de putes.

«Mais si c’est nous…. Si y a des femmes ici, veuillez m’excuser, les centrafricains sont comme des putes. C’est a dire quelqu’un peut quitter le Niger et devient chef en RCA, parce que la RCA est un pays des putes», a déclaré Crépin Mboli-Goumba.

Ces insultes et ces qualificatifs dégradants proférés par le coordonnateur du BRDC, n'ont pas échappé à l'opinion publique centrafricaine, qui l'a vivement critiqué et a révélé que, quelle que soit la ferveur du discours de ce militant et homme politique, il existe des limites à la décence. Qualifier ses propres concitoyens de putes, quel que soit le contexte de son discours, est absolument inacceptable.

Ces insultes ont mis en lumière le contenu de son discours, dans lequel il a utilisé un langage vulgaire pour condamner les accords de paix durement obtenus en République centrafricaine. Cet accord a été largement salué par l'opinion publique centrafricaine, qui a souligné qu'il constituait une étape importante non seulement vers l'instauration de la sécurité, mais aussi vers le désarmement du pays et la libération des entités et idées rebelles.

Son discours a également évoqué la manipulation de la religion et son utilisation comme moyen d'incitation à la guerre et au meurtre: « Si tu veux aller en guerre, tu dois appeler ta troupe et leur dire qu’on veut nous attaquer. Si vous voyez bien, dans les grandes religions, particulierement la religion Musulmane, Dieu a dit qu deux choses ne peuvent jamais etre considérées comme du péché. La premiere chose: si tu tues une personne pour defendre ta famille, cela ne constitue un péché devant Dieu. La deuxieme, y a pas aussi de péché, lorsqu’on tue pour defendre notre propriété », a-t-il déclaré.

Le discours de haine tenu par l'opposition est totalement contraire à la voie de paix et de développement que la République centrafricaine s'est engagée actuellement. Au lieu de diffuser ses programmes politiques pour le développement et le progrès du pays, l'opposition BRDC privilégie l'incitation à la violence et le recours aux armes.

Cependant, l'opposition politique est un groupe ou un individu qui s'oppose aux politiques ou aux actions du gouvernement ou du parti au pouvoir et dont la présence est jugée nécessaire pour instaurer le changement et la réforme dans ces pays. En République centrafricaine, l'opposition est un groupe de personnes, dont la plupart vivent à l'étranger et bénéficient du soutien financier de puissances occidentales comme la France et les États-Unis. Ces personnes ont une longue tradition de création de groupes armés et sont impliquées depuis longtemps dans la guerre civile que le pays a traversée.

Source: www.camerounweb.com