L'armée camerounaise
Le 7 octobre dernier Nicolas Ndoké l’ex-Maire de la Commune d’Ouli, Arrondissement de Mbotoro, dans le Département de Kadey, Région de l’Est, a été enlevé en compagnie de trois autres personnes, par des individus lourdement armés à en croire nos sources. Le rapt s’est opéré entre Ndambi et Toktoyo à la frontière entre le Cameroun et la République Centrafricaine (RCA).
Des sources aussi bien sécuritaires qu’administratives qui confirment cette information indiquent que même si jusqu’ici les individus auteurs de ce kidnapping n’ont pas encore été clairement identifiés, les soupçons pèsent sur les voisins centrafricains. Car, premièrement, au moment des faits, l’ex-Maire revenait de Toktoyo un village camerounais qui partage la frontière avec RCA à l’extrême Est du pays.
Le Quotidien Emergence qui relaie cette information rapporte que les ravisseurs demandent aux familles des victimes la somme de 1 500 000 Francs CFA. Des sources à Ouli déclarent que la destination de Nicolas Ndoké et les trois autres personnes restent inconnues. Toutefois des colonnes du quotidien Mutations édition du 10 octobre 2016 on apprend que d’après une source digne de foi à Batouri chef-lieu du département de la Kadey, les populations de la Commune d’Ouli ont déjà cotisé la somme de 1 million de FCFA. Cependant les ravisseurs insistent sur la somme de1 million et demi de FCFA pour libérer les otages.
Les forces de sécurité du Cameroun de leur côté ont déjà lancé une chasse à l’homme. Celles-ci sont assistées par les comités de vigilance. Il est tout de même à noter que ces énièmes enlèvements viennent rallonger la liste des kidnappings dans cette partie du Cameroun. En 2003 déjà le Commandant de la brigade de gendarmerie d’Ouli avait reçu des balles aux yeux qui l’ont rendu aveugle. Alors qu’il convoyait un car de transport pour le marché de Toktoyo qui se tient chaque jeudi.
