La GIZ veut optimiser la gestion de forêts communales

2532 1450286245237 Photo utilisée juste à titre d'illustration

Thu, 17 Dec 2015 Source: journalducameroun.com

Mise en œuvre de la foresterie communale. C’est la thématique développée au cours d’un atelier sous régional qui s’est ouvert ce mercredi 16 décembre 2015 à Yaoundé. Une initiative du GIZ qui a vu la participation de l’Association des communes forestières du Cameroun (ACFCAM) et du Centre Technique de la Forêt Communale (CTFC), sous le haut patronage du ministère des forêts et de la faune (Minfof).

«Cette rencontre regroupe non seulement les communes forestières du Cameroun, mais également leurs homologues du Bénin et de la Cote d’Ivoire», a indiqué le président de l’ACFCAM, Janvier Mongui Sossomba, dans son discours inaugural.

L’objectif des assises qui s’étendront jusqu’au 17 décembre prochain est de poursuivre le processus de capitalisation engagé, à travers le partage et la diffusion des enseignements cruciaux et des savoirs découlant des 15 années d’expérience de mise en œuvre des forêts communales dans les différentes régions du Cameroun.

Il est question pour les communes représentées à l’atelier par les maires, les délégations venues du Bénin et de la Cote d’Ivoire, deux pays de la zone de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale ( Comifac ), les institutions étatiques et partenaires, et les organisations internationales, d’échanger sur les opportunités valorisables en vue de mettre en œuvre efficacement la forest.

Durant deux jours, les communes seront outillées sur les bonnes pratiques à adopter. Il s’agit entre autres d’optimiser la gouvernance desdites forêts en sacralisant la participation publique, en institutionnalisant la pratique de demande de compte aux maires et aux autorités municipales et en rendant public l’information sur tout le processus de gestion de la forêt. Les communes apprendront également comment gérer « efficacement », les revenus générés par les forêts communales.

A ce jour, le Cameroun, compte 27 forêts communales classées, dont, celles de Batouri, de Dimako et Yokadouma. A celles-là s’ajoutent plus de 21 autres non classées à l’instar des forêts de Ndikiniméki et de Ayos et de Ndom/ Ngambé/ Nyanon. La foresterie communale représente un outil de développement communal, de restauration des forêts et de lutte contre la dégradation de celles-ci. Elle est également une source d’emplois et de revenus directs pour les communes, et un cadre de participation citoyenne aux décisions.

Source: journalducameroun.com