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Le Préfet du Ndé s’écroule au cours d’une cérémonie

Attributs De Préfet (à Gauche) Et De Sous Préfet (à Droite) Attributs de Préfet (à gauche) et de Sous-préfet (à droite)

Wed, 27 Apr 2016 Source: cameroon-info.net

L’incident s’est produit le lundi 25 avril 2016 au cours de la passation de commandement entre les Sous-Préfets, entrant et sortant de Bagangté.

Lundi 25 avril 2016 à la place des fêtes de Bangangté, la tribune a fait comble à l’occasion de la prise de commandement de Joseph André Eyebe Eyebe comme nouveau Sous-Préfet en remplacement de Charles Gall.

Oumarou Haman Wabi, Préfet du Ndé s’est écroulé pendant la lecture de son discours au cours de la cérémonie de passation de commandement entre les Sous-Préfets, entrant et sortant de Bagangté.

«Le micro est positionné devant le chef de terre apparemment bien portant. Il peut alors ouvrir sa chemise pour se jeter à l’eau. Après deux minutes environ, Oumarou Haman Wabi semble peu à peu perdre ses facultés. D’abord, l’orateur éloquent qu’il était au départ cède la place à un autre qui a du mal à articuler les mots. Puis le débit de sa voix va commencer à s’amenuiser», peut-on lire dans La Nouvelle Expression du mardi 26 avril 2016.

D’après le journal, le chef de terre va perdre complètement la parole et s’écrouler. «Heureusement, quelques personnes proches de lui vont empêcher qu’il ne finisse sa chute au sol. Il sera soutenu et conduit à l’écart par des soigneurs. Ces derniers vont s’évertuer à éviter le pire». Il pourra néanmoins poursuivre la cérémonie qu’il présidait jusqu’à son terme, bien que très affaibli.

Les journalistes présents à ladite cérémonie de passation de commandement ont immortalisé la chute (heureusement pas tragique) du Préfet. Mais, ils ne l’exploiteront jamais, car «leurs appareils ont hic et nunc été saisis par les éléments de la police et de la gendarmerie présents», apprend-on. «Toutes les caméras et les appareils photo ont été saisis.

Après un contrôle systématique, les images craintes ont été supprimées avant que l’appareil de revienne à leur propriétaire», confie un reporter. Certains appareils difficilement manipulables par les forces de maintien de l’ordre étaient encore confisqués dans l’après-midi du lundi 25 avril 2016. Les journalistes crient à l’intimidation de la presse.

Source: cameroon-info.net