Les agents communaux de Ketté en grève

Dans son édition du 5 septembre 2016, le Quotidien Emergence indique que les agents communaux et les populations de la Commune de Ketté veulent observer un mouvement d’humeur aujourd’hui pour exprimer leur ras-le-bol par rapport à la situation qui prévaut de ce côté. Le quotidien précise qu’ils réclament des mois de salaire impayé. Dans ses colonnes, le journal rapporte les propos tenus par certains agents communaux: «nous sommes décidés cette fois-ci à en découdre avec le Maire, si rien n’est fait d’ici à là».

Le quotidien souligne que, dans le même sillage, les voix des parents d’élèves se font aussi entendre de ce côté. Après la fin du stage «vacances utiles» édition 2016 effectuée par leurs progénitures dans ladite Commune, située dans la Région de l’Est, ils n’ont pas reçu leur dû. «Imaginez-vous que nos enfants ont passé un mois une semaine de dur labeur à travailler dans les artères de la ville et jusqu’aujourd’hui, 2 septembre 2016, le Maire Emmanuel Gbanga ne dit rien à nos enfants, même face à nous il garde le silence», disent-ils. «A quel moment allons-nous inscrire et faire les préparatifs de la rentrée scolaire 2016-2017 de nos enfants ?», demandent-ils.

Du côté de la Mairie, l’ambiance est devenue morose à cause de ce problème. «Les quelques agents qu’on peut voir encore roder dans l’enceinte de la Mairie ont chacun le visage froissé avec le seul vœu, celui de voir enfin la fumée blanche. Le Maire de Ketté, Gbanga Emmanuel, rencontré le 30 juillet a informé l’opinion qu’il va retenir les salaires de ces agents jusqu’en août pour permettre au personnel communal de mieux préparer la rentrée de leur progéniture», écrit le journal.

Au niveau du service financier de la Commune de Ketté, des sources pointent un doigt accusateur en direction du percepteur. Selon le journal, celui-ci qui cumule les fonctions de receveur municipal est un «absentéiste». «Je l’ai souvent rappelé à l’ordre ! Mais l’homme est un récalcitrant. Nous subissons son irrégularité au poste qui fauche énormément les mouvements financiers», a décalré Souaibou Moussa, le Sous-préfet.