Au terme d’une étude sur le terrain, ils ont livré leurs conclusions au cours d’un atelier vendredi dernier à Yaoundé.
L’atelier de restitution de l’étude de faisabilité technico-économique d’un Centre d’innovation technologique et d’économie numérique au Cameroun en vue d’implémenter des technopoles dans le domaine des Tic au Cameroun a été présidé par Raphaël Nlend conseiller technique N°1 du ministère des Postes et des Télécommunications (Minpostel).
Il a eu pour cadre, l’Ecole nationale des postes et Télécommunications à Yaoundé. Il était question pour les participants d’examiner les différentes questions sur les volets techniques et économiques à savoir l’analyse du diagnostic et l’étude préliminaire, les conditions d’implémentation d’une technopole, l’analyse des conditions institutionnelles et l’étude de faisabilité technico-financière.
Le Minpostel s’est lancé depuis quelques années, dans la conduite d’actions stratégiques visant à développer des activités économiques sur la base des Tic, l’innovation, la recherche et le développement. L’une des principales articulations de ces actions stratégiques consiste en la mise en place d’un système technopolitain.
Ainsi le Minpostel a chargé l’unité de coordination du projet Central African Backbone (Cab) Cameroun de lancer un ensemble d’études en vue de la mise en place de technopoles spécialisées dans les Ntic. Le projet a démarré en 2014. C’est donc les résultats de cette phase qui ont été présentés vendredi dernier.
La prochaine phase va consister en l’étude pour la mise en place d’une technopole et en la formation des créateurs d’entreprises relevant du secteur des Tic. Un centre d’innovation technologique est un espace dédié à l’innovation où sont conduits les projets de recherche et de développement en collaboration avec les universités et les industriels.
Pendant que les universités et instituts supérieures assurent la formation des compétences, les centres d’innovation assurent la formation à la création d’entreprises.
Ils constituent donc des instruments pour combler le chaînon manquant de l’adéquation formation/emploi. Le conseiller techniques N°1 du Minpostel a instruit aux participants d’apporter les changements susceptibles de remédier aux insuffisances relevées.
