Le gouverneur a présidé une réunion afin de trouver des solutions pour mieux canaliser les fugitifs de mauvaise moralité.
Depuis le déclenchement de la crise centrafricaine, environ 156.000 refugiés vivent en sécurité dans les camps de la région de l’Est. Mais depuis quelque temps plusieurs d’entre eux réussissent à se soustraire frauduleusement de ces camps et se retrouvent au sein des populations locales. Plusieurs d’entre eux sont impliqués dans les cas de braquages.
« Il est arrivé aux forces de l’ordre d’interpeller des refugiés qui s’étaient transformés en coupeurs de route, et les complicités ont été établies au niveau de certains sites », a déclaré Samuel Ivaha Diboua.
Le Gouverneur de la région de l’Est s’exprimait ainsi à l’occasion d’une réunion du sous comité de protection des refugiés, le 09 avril à Bertoua. Il était question de faire le point de la situation des fugitifs de la crise centrafricaine, du moins ceux qui sont sous le contrôle du Haut Commissariat aux refugiés.
« Nous travaillons de manière à pouvoir extirper ceux-là qui se livrent à l’activité du grand banditisme. Les refugiés sont protégés par les lois du Cameroun, mais le Cameroun ne protège pas ceux qui mènent des activités de grand banditisme et lorsqu’ils sont pris, ils répondent devant les lois camerounaises quand ils sont hors des sites où ils doivent normalement être », rassure le gouverneur.
Samuel Ivaha Diboua a conclu, en s’adressant aux refugiés, fortement représentés à cette réunion : « Il est formellement interdit a un refugié d’avoir une arme, quelle qu’en soit la forme ». Les organismes humanitaires, en tête desquels le Haut commissariat aux refugiés, ont été exhortés à accentuer la sensibilisation dans les camps de refugiés.
