La prise a été effectuée récemment. La Nouvelle Expression (Lne) qui révèle l’information ne donne pas la date. Dans son numéro du 26 novembre 2015, le quotidien privé se contente de dire que «c’est à l’issue d’une perquisition menée conjointement avec les forces de maintien de l’ordre, que les éléments de la Délégation Régionale des Forêts et de la Faune du Sud ont saisi récemment dans un domicile privé à Ebolowa, plus de 3000 planches d’essences diverses».
Il y avait là, des essences dont l’exploitation est interdite. «Parmi ces essences, on a trouvé entre autres, des essences d’Iroko, de Bibolo, de Sapelli et du wengue». Des explications du chef de brigade Régional de controle forestier, «c’est après avoir reçu une information faisant état d’un trafic de planches stockées régulièrement dans un magasin à Ebolowa pour la vente, qu’une enquête a été ouverte. Une enquête bien menée qui a duré près d’un an et demi a permis de mettre la main sur cet important stock de planches», affirme Deba Samson Mbu.
Le bois saisi est en ce moment entreposé dans les services de la délégation régionale des Forêts et de la faune dans le chef-lieu de la région Sud, «en attendant une éventuelle vente aux enchères, une enquête a été ouverte», apprend-on.
A en croire Lne, «l’exploitation frauduleuse de bois dans la Région du Sud est récurrente avec la complicité des populations. De nombreuses prises ont été opérées soient par les forces de maintient de l’ordre où par les éléments des services spécialisées compétents du Minfof du Sud. Pour mémoire, le cas de Mengalé dans la Mvila avec le bubinga, de Sangmélima et de Djoum dans le Dja et Lobo où on a même saisis des ossements humains».
