Le dimanche 15 octobre dernier à la place des fêtes de la chefferie Baleng, arrondissement de Bafoussam II, 193 mariages ont été officiellement célébrés.
La cérémonie rentrait dans le cadre de la 22e édition de la journée mondiale de la femme rurale, tenue cette année sous le thème: «Femmes rurales: revendiquez votre droit à la paix».
Selon la presse publique, la foule a particulièrement acclamé les couples du troisième âge, qui ont convolé en justes noces. Ils ont échangé un baiser amoureux, sous les regards admiratifs de leurs petits-enfants. Aussi appréciés, les notables qui ont officialisé en régime polygamique, l’union libre qu’ils vivaient jusque lors avec leurs nombreuses concubines.
Le gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, dans son discours, félicite de manière spéciale ces polygames qui ont rassemblé toutes leurs épouses pour venir signer conjointement leurs actes de mariage. «Cela sécurise toutes vos épouses», martèle le patron de la région de l’Ouest.
Principal artisan de cette célébration, le chef Baleng, Alain Guillaume Tela Negou, officier d’état civil du centre secondaire de Baleng chefferie, insiste sur la sécurité qui doit partir du couple, du socle de la famille, pour permettre à tous ceux qui vivent à Baleng, de penser en sécurité à leur développement commun. Il corrobore ici, les propos de Jean Claude Mzuafo, délégué régional de la Promotion de la femme et de la famille de l’Ouest pour qui le mariage doit être la règle.
«Le ministère de la Promotion de la femme et de la famille organise de manière régulière des mariages collectifs pour combattre l’union libre et sécuriser les femmes vivant jusque lors dans le concubinage», confie Jean Claude Mzuafo. À côté de la sécurité familiale qui est renforcée par les liens du mariage, le gouverneur a sollicité l’apport de tous pour anéantir les autres obstacles qui constituent un frein à l’épanouissement de la femme rurale.