Région du Sud: 12 000 fonctionnaires risquent la sanction

19878 XMinfopra181115650.pagespeed.ic.YOyjs88yjV Le second conseil régional de discipline s’est tenu le 16 novembre dernier

Mon, 20 Nov 2017 Source: cameroon-info.net

Le second conseil régional de discipline de la Fonction publique et de la Réforme administrative s’est tenu le 16 novembre dernier.

Le deuxième conseil régional de discipline du ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative (MINFOPRA) s’est tenue le jeudi 16 novembre dernier. Sur la table du conseil de discipline, de nombreux cas à étudier pour abandons de postes, absences irrégulières, atteintes graves à l’éthique et à la déontologie professionnelle, précise Joseph Batonga, délégué régional du MINFOPRA pour le Sud. Selon le journal Le Messager du lundi 20 novembre 2017, ce sont plus 11 500 agents publics qui sont dans le viseur du Conseil de discipline.

En effet, quelques observations font état de ce qu’en une année, un commis de l’Etat n’est présent à son poste que pendant 11 jours. Dans la même veine, certains agents de la fonction publique s’adonnent sans gêne à la distraction des fonds issus de l’organisation des concours, sans aucune forme de justification.

Pour Alexandre Legrand Ngoucheme Kutnyem, secrétaire général des services du Gouverneur, « il est question de faire comprendre aux agents publics que la recréation est terminée, si c’en était une. Ils doivent désormais bien se comporter afin d’éviter d’être traduits à ce conseil, qui se déroule dans le strict respect de la procédure et du droit à la défense », peut-on lire dans le journal.

Ce qui est déplorable est qu’ils sont nombreux à s’être bousculés aux portes de la Fonction publique afin d'y obtenir un poste. Malheureusement une fois intégrés, très peu se soucient de faire correctement leur travail et beaucoup d’agents dans le Sud ne se soucient pas de l’intérêt général et ne s’acquitteraient même pas du minimum syndical. Une situation qui à en croire le journal, serait la conséquence des maux qui minent la fonction publique camerounaise, notamment la corruption, le trafic d’influence, l’enrichissement illicite, le vol et autres. Vivement que des sanctions soient prises à l’encontre des agents publics indélicats.

Source: cameroon-info.net