Des mesures de sécurité pour combattre Boko Haram ont été prises par le préfet de la Kadey. Le préfet du département de la Kadey, Emmanuel Halpha, a présidé une importante séance de travail relative à l’insécurité liée aux dernières attaques de la secte Boko Haram au Cameroun.
Le préfet a tenu à y associer toutes les compétences de sa circonscription. Outre son état-major, étaient invités à prendre part à cette réunion les sept sous-préfets que compte le département, les élus locaux, les chefs traditionnels, les autorités religieuses de toutes obédiences confondues, les responsables politiques, des associations et de la société civiles, les operateurs du secteur des transports, les revendeuses.
« Il s’agit de créer un cadre d’échange dans le but d’asseoir une stratégie commune et efficace permettant de se prémunir des attaques lâches de la secte terroriste dont la Kadey n’est pas à l’abri », justifie Emmanuel Halpha, le préfet du département de la Kadey. Au bout de trois heures d’échanges, les participants ont démontré la ferme volonté de barrer la voie à celui qu’ils ont baptisé
L’ennemi national commun. « C’est une affaire qui nous engage tous, il n’y a donc pas de raison que l’on puisse lésiner sur les moyens, quel que soit le niveau à mettre en jeu pour combattre ces terroristes de Boko Haram », laisse entendre Edouard Ndjampel.
Plusieurs mesures ont été arrêtées afin de prévenir les attaques de la secte islamiste, notamment l’interdiction du voile intégral, le renforcement des contrôles sur les axes routiers et les lieux publics, la fermeture stricte des débits de boisson aux heures réglementaires, la fouille systématique des personnes qui accèdent à certains lieux publics.
Il a été convenu à l’unanimité que la vigilance et le renseignement de proximité sont le réel gage de succès dans le combat contre cet ennemi aux mille visages.